Focus sur le consentement : un droit, même à un âge avancé
Le consentement est un pilier fondamental du droit des patients. Même lorsqu’il y a perte d’autonomie ou difficultés de compréhension, ce droit demeure. Selon la loi française :
- Le médecin doit toujours rechercher le consentement du patient, quelle que soit sa situation.
- Si la personne âgée n’est plus en état d’exprimer sa volonté, il s’adresse à la personne de confiance préalablement désignée ou, à défaut, à la famille ou aux proches.
D’après une enquête de France Assos Santé (2022), près de 32 % des personnes de plus de 70 ans déclarent ne pas avoir reçu suffisamment d’explications avant un acte médical important.
À retenir : la personne âgée garde le droit de refuser un traitement, même si son état est préoccupant. En cas de trouble cognitif (maladie d’Alzheimer, démence…), les professionnels de santé doivent rechercher tout signe d’accord ou de désaccord et s’appuyer sur les directives anticipées ou la personne de confiance si elles existent.