Trois ans après l’installation de son équipe à la mairie de Thil, nous avons demandé à Valérie Pommaz de faire son bilan de mi-mandat. Entretien.
Vous êtes à la moitié de votre premier mandat de maire et d’élue, quelle différence avez-vous appris entre ce que vous attendiez de cette fonction et sa réalité ?
J’étais préparée parce que tout au long du mandat dernier, j’ai assisté à tous les conseils municipaux, tous les conseils communautaires. Ce à quoi je ne m’étais pas préparée, c’est qu’un maire, c’est comme un couteau suisse. Les maires des petites communes surtout, on est multitâches et c’est quelquefois ce qui est surprenant. Et c’est ce qui fait parfois que, même avec un planning bien établi, vous devez faire tout autre chose. Mais c’est ce qui fait le charme aussi.
On pourrait croire qu’à “petite commune, petits problèmes” alors quels sont les principaux défis à Thil ?
Non, ce sont les mêmes problèmes, je pense. Le covid, il a fallu gérer la même chose que n’importe quelle commune au niveau du personnel. L’urbanisme, l’assainissement, c’est pareil. La différence avec une grosse commune, c’est qu’on est parfois obligé de mettre les mains dans le cambouis quand il...
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