À Montluel, on tient à son marché du vendredi, alors pas question de le laisser réduire comme peau de chagrin, une restructuration s’imposait, réfléchie entre la mairie et les forains.
Les habitudes de consommation des Français ont beaucoup changé ces dernières années, partant dans des directions qui les éloignent parfois des marchés forains hebdomadaires de nos villes et villages. La concurrence des grandes surfaces ou d’internet a souvent été pointée du doigt ; d’un autre côté, les consommateurs sont aussi à la recherche de sources d’approvisionnement alternatives, plus directes ou à des heures qui correspondent davantage à leur rythme de vie.
Sur les marchés, les premiers touchés par ces tendances ont été les marchands de textile ou de bazar. La pandémie a aussi été un fort coup porté aux forains, c’est ce que souligne le fromager-volailler-traiteur Jérémy Blandon, un des permanents du marché de Montluel depuis des années : “Depuis le covid, beaucoup de non-abonnés ont arrêté leur activité, surtout dans le textile.” A force, cela se voyait, en particulier à Montluel où les plus anciens déplorent l’époque où le marché allait jusqu’au cours Condé. “Des grands trous s’étaient formés dans le parcours autour du marché”, poursuit Jérémy Blandon....
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