Nouvelle station d’épuration : mise en service envisagée pas avant 2028

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La future station d’épuration devra répondre à la fois à des exigences liées à la forte évolution démographique du bassin de vie mais aussi à des exigences environnementales de plus en plus strictes. Durant une partie de l’année, les eaux seront infiltrées.

Début mai, Thierry Deroubaix, président du STEASA (Syndicat de Traitement des Eaux d’Ambérieu et de son Agglomération), et Magali Poncelet, sa directrice, sont venus à la salle des fêtes de Château-Gaillard présenter l’ensemble du projet de construction de la future station de traitement des eaux usées, qui va remplacer l’ouvrage existant.

Établissement Public à Caractère Intercommunal créé en 1990 et regroupant neuf communes (L’Abergement de Varey, Ambérieu-en-Bugey, Ambronay, Ambutrix, Château-Gaillard, Douvres, Saint-Denis-en-Bugey, Saint-Rambert-en-Bugey et Torcieu), le STEASA est responsable de la collecte, du transfert et du traitement épuratoire des eaux usées des communes adhérentes, tandis que les eaux pluviales strictes restent du ressort des communes. La mission du syndicat consiste à construire, entretenir et gérer les stations d’épuration et les réseaux des communes, qui appartiennent au syndicat ainsi que l’acquisition des terrains nécessaires à la bonne gestion des stations d’épuration et des réseaux et au traitement des boues d’épuration. La maîtrise d’ouvrage de toutes les études et travaux nécessaires au bon fonctionnement global des différents systèmes d’assainissement est également de son ressort. Pour des raisons géographiques, de faisabilité technique et de cohérence environnementale, la nouvelle station d’épuration sera construite sur la commune de Château-Gaillard, sur un site proche de celui occupé par l’actuelle station d’épuration des Blanchettes, qu’elle va remplacer, car celle-ci n’est plus adaptée aux exigences réglementaires. Les performances du nouvel ouvrage permettront de traiter des volumes d’eau plus importants et les conditions de rejet, de meilleure qualité, seront adaptées à la préservation de la qualité du milieu naturel. Ainsi, de mai à octobre, période durant laquelle de fréquents assecs sont observés sur l’Albarine, les eaux traitées seront infiltrées. Le reste de l’année, ces eaux seront rejetées dans l’Albarine. Le projet prévoit également la mise en œuvre d’une méthanisation des boues et graisses produites sur site ainsi que la valorisation du biogaz produit par épuration en biométhane et injection dans le réseau GrDF. Cette installation imposante comportera deux bassins d’aération, deux clarificateurs, trois bâtiments importants et un bassin d’orage. Il a cependant été précisé que lors de sa conception, il a été tenu compte de son intégration architecturale et paysagère. Les travaux pourraient débuter en 2025 mais la mise en service n’est pas envisagée avant 2028. P.G.

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