La chèvrerie de la Ramaz participe à l’opération “De ferme en ferme”, depuis sa création. Cette année, cette exploitation agricole était même la seule ferme du plateau hautevillois à participer à cette animation de promotion initiée par l’AFOG (Association de formation collective à la gestion) de l’Ain. Et cette année encore, tout était prêt pour accueillir les visiteurs.
Depuis 1996, Anne et Olivier Brochet exploitent une cinquantaine d’hectares en culture bio, sur lesquels ils élèvent une centaine de chèvres. Avec le lait, ils fabriquent et commercialisent dans des magasins de producteurs, plusieurs variétés de fromages : des fromages frais, demi-secs ou secs, mais aussi des tommes, des yaourts et des flans parfumés, du bleu, et récemment ils viennent d’élaborer un morbier artisanal baptisé “Le Grand sangle”. Une filière qu’ils maîtrisent dans son intégralité puisqu’ils proposent également de la viande de chevreaux. Des produits que les visiteurs pouvaient déguster tout au long de ce dernier week-end d’avril. “Nous comptons effectivement développer la vente de cette viande en direct. Actuellement, nous produisons une soixantaine de chevreaux, et nous voudrions éviter que certains ne partent à l’engraissement industriel. Pour cela, dès l’automne, outre le chevreau de lait nous proposerons du broutard de chevreau” indique Olivier Brochet.
Tout au long du week-end, les visiteurs ont été nombreux pour visiter la ferme, voir les chèvres, notamment le moment de la traite qui reste l’un des temps forts de la visite, mais aussi la découverte de tous les animaux de la ferme avec la basse-cour, les chevaux, les ânes, les cochons… Le processus de fabrication des fromages intéresse également beaucoup le public, qui a pu largement goûter à la production locale et en acheter sur place. Annie et Olivier sont désormais, avec l’expérience, bien rôdés pour accueillir le public. Ces deux journées restent importantes pour eux car elles leur servent de vitrine pour mettre en avant leurs produits, et les retombées ne sont pas négligeables. “Cela permet de fidéliser une clientèle qui après sa première visite, revient généralement à la ferme en cours d’année” confirment-ils. G.C.
