Cécile Dory est responsable de la crèche multi-accueil et de la microcrèche des Chapotières. Elle explique le fonctionnement, les innovations et les projets prévus pour ce semestre.
Pouvez-vous nous présenter les structures dédiées à la petite enfance proposées par la commune de Dagneux ?
Je dirige deux structures : le multi-accueil et la microcrèche des Chapotières. Au multi-accueil, nous avons dix-huit places, mais comme les enfants ne viennent pas chaque jour, on accueille trente enfants. À la microcrèche, il y a dix places pour une quinzaine de familles. Les familles accueillies doivent obligatoirement être domiciliées à Dagneux.
Combien d’agents travaillent sur chaque site ?
Nous sommes sept au multi-accueil et quatre à la microcrèche. C’est une crèche municipale et donc un service public. Tout notre personnel est diplômé : aides soignantes, puéricultrices, éducatrices… Nous avons une liste d’attente chaque année.
Quelles qualités sont nécessaires à l’équipe pour que cela fonctionne ?
Il ne suffit pas de dire que l’on aime les enfants, il faut de la patience, de l’écoute, de la bienveillance, aimer la vie, avoir le sourire, pour transmettre sa bonne humeur et aimer les loisirs créatifs. Il faut avoir du plaisir à venir travailler, c’est mon cas et celui de toute l’équipe : c’est pour cela que la crèche fonctionne si bien.
Vous avez créé un journal, baptisé Les Bambins à la une. Pour quelle raison ?
2023 est une année de renouveau et de projets. Nous avons donc créé un petit journal à usage des parents pour présenter l’équipe, les enfants, les événements, l’intervenante musique, des recettes et des comptines… Quatre personnes de l’équipe – Cécile, Corinne, Gaëlle et Sofia – ont assuré l’écriture et la mise en page, aidées de Céline et Samantha, mamans de Livio et d’Opale.
Vous échangez avec les bébés accueillis grâce à la langue des signes. Comment cela fonctionne-t-il ?
Chaque fois qu’on leur change les couches ou qu’on leur donne à manger, on fait un signe particulier et peu à peu les bébés, qui sont intelligents et observateurs, font d’eux-mêmes les signes s’ils ont faim ou s’ils veulent qu’on les change. Les neurosciences ont beaucoup progressé pour le bien-être des bébés et des enfants. Par exemple, on utilise les couleurs pour la gestion des émotions avec des peluches spéciales : rouge, c’est la colère, bleu, la tristesse, rose, l’amour, vert la sérénité, jaune, la joie et gris, la peur. Ça fonctionne très bien.
Avez-vous d’autres projets ?
Jusqu’au 15 juin, on va certains jeudis à la rencontre des personnes âgées du foyer. Avec l’école maternelle, de février à fin mai, nous allons une fois par semaine faire de la motricité et du yoga, suivi d’un petit goûter. On fait cela avec nos plus grands de 2 ans à 2 ans et demi pour les habituer à l’école. On essaie aussi d’aller à l’école pour des événements. Par exemple, le 7 avril on fera ensemble une matinée de carnaval. Enfin, en fin d’année, on prévoit une sortie au parc de la Tête d’Or pour tous ceux qui savent marcher – avec quand même des poussettes !
R.P.