Entre l’augmentation du coût de l’énergie et la sécheresse, les agriculteurs se font des nœuds au cerveau pour la saison à venir, qui s’avère d’ores et déjà compliquée.
La sécheresse est déjà d'actualité et l’absence de réelles précipitations depuis le 21 janvier nécessitera beaucoup de pluie, et dans la durée, pour être comblée. Voilà de quoi créer quelques angoisses pour les agriculteurs, avec une interrogation : comment produire des céréales et des cultures maraîchères en consommant le moins d’eau possible ? Année après année, le casse-tête se complique. 2022 a déjà été extrêmement rude, avec une sécheresse exceptionnelle et une chaleur particulièrement précoce : à l’arrivée de l’été, le déficit pluviométrique atteignait 40 %. Ce qui a nécessité d’irriguer tout le mois de mai, quand habituellement il n’y a pas de besoin en la matière. Entre le 2 juillet et le 14 août, il n’est pas tombé une seule goutte de pluie. Dans ces conditions, pas question d’arroser à outrance. Les restrictions ont été prises particulièrement tôt dans l’année par les services de l’État pour préserver la ressource. L’automne n’ayant pas été humide non plus, en Dombes, l’irrigation s’est prolongée jusqu’à la mi-octobre pour les cultures maraîchères.
