Alors que chacun s'évertue à anticiper comme il le peut les conséquences de la crise énergétique, avec la perspective de factures de chauffage qui risquent de grimper durant l'hiver, l'isolation des logements revient au cœur des préoccupations. Dans l'Ain, des dizaines de milliers d’habitations sont toujours classées au bas de l'échelle des normes en vigueur. Des logements désormais dans le collimateur des pouvoirs publics qui veulent absolument pousser les propriétaires à prendre des dispositions.
La passoire thermique, ou passoire énergétique, est le terme utilisé pour désigner les habitations les plus mal isolées. Appartements ou maisons individuelles, les sources de déperdition au sein de ces logements peuvent être multiples, le plus souvent provoquées par des toitures ou murs mal (ou pas) isolés, fenêtres à simple vitrage et encadrements dégradés, matériaux obsolètes et autres ponts thermiques…Des carences fréquemment couplées à des systèmes de chauffage inadaptés, peu performants et gourmands en énergies fossiles. Ces habitations, lorsqu'elles font l'objet d'un diagnostic (DPE), sont celles dont la consommation énergétique correspond aux classes F ou G. Malgré des appels à une consommation modérée durant l'hiver à venir, pour près de 4,8 millions de foyers en France cependant,...
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