Deux boulangeries de la Côtière ont déjà baissé le rideau en mettant en avant la hausse des coûts de production. D’autres vont-elles suivre ? L’inquiétude est grande pour ces commerces qui sont parfois les seuls dans un village.
Un mot posé sur la vitrine de la boulangerie de Tramoyes : “Je suis malheureusement contraint de fermer mon établissement ne pouvant plus assumer tous les coûts liés à la gestion d’une petite entreprise. L’augmentation des diverses charges, du coût des matières premières, ainsi que le montant du loyer ne me permettent plus de travailler sereinement, de vous rendre service et de vivre de ma passion”… C’est ainsi que bon nombre des clients de Théo Rolland ont appris la fermeture du commerce, qui avait ouvert ses portes en octobre 2018. Elle n’aura pas tenu quatre ans. Dans la Grande Rue de Miribel également Le Festival des Pains a définitivement baissé le rideau depuis quelques semaines.
“Un village comme le nôtre ne peut pas vivre sans ce type de commerce”
Dans une commune, une boulangerie, c’est souvent bien plus qu’un lieu de vente. C’est un lieu de rencontre, un lieu de...
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