L’un des leaders européens de la coque de piscine s’est installé

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L’entreprise, qui évolue dans un marché en pleine expansion, compte sortir environ 2.000 unités par an de ses ateliers de Blyes (© Bugey Côtière)

Composite Industrie Rhône (CIR), fabricant de coques de piscines en polyester, s’est installé à Blyes. Ce site de production appartient au Groupe CMH (Génération Piscine). Créée en 2003, la holding a développé son savoir-faire jusqu’à devenir l’un des leaders européens du bassin coque.
Sur près de 2.500 m2, l’atelier blyard développera un potentiel de fabrication estimé à 2.000 unités par an. Il fonctionnera de manière autonome , en sous-traitance d’autres entités du groupe ou pour ses propres clients.

Le choix de cette implantation dans la Plaine de l’Ain ne s’est pas fait au hasard. Il a été instigué par Michel Houel, président du groupe, qui a souhaité ouvrir une filiale dans l’Ain, département dynamique et attractif pour une société en pleine expansion. Ce lieu de fabrication permet de se rapprocher géographiquement des clients de l’Est de la France tout en augmentant la capacité de production et en réduisant les coûts de transport”, explique Étienne Fleurant, responsable du site.
La Région accompagne également à la création de nouvelles entreprises sur son territoire. Double intérêt donc pour l’enseigne qui se démarque grâce à un usinage “made in France” et une proximité régionale avec ses clients.

Conception, distribution et tendances d’un marché en pleine expansion

CIR (Génération Piscine) fabrique les coques polyester grâce à une quarantaine de moules exclusifs, proposant une large diversité de formes et d’options commercialisées en BtoB via un réseau fort de 180 piscinistes indépendants. “Nous ne faisons que peu de stocks, car nous privilégions une vente à la commande” ajoute le responsable qui précise néanmoins que le site de Blyes est également magasin d’usine pour l’entité Génération Piscine Grand Rhône. À ce titre, il permet la vente directe dans un rayon de 40 km autour du site de production, sur un secteur libre de revendeurs.
Un marché en pleine évolution et marqué par des tendances fortes : “Le marché évolue, la superficie de l’immobilier n’est plus celle d’avant. Les terrains étant moins vastes, les piscines sont plus réduites, plus abordables aussi. Les clients recherchent une “piscine apéro” plus grande qu’un spa, mais non pas conçue pour nager, mais pour agrémenter leur jardin en offrant un espace supplémentaire de détente”. L’un des modèles les plus vendus est ainsi “le Mini”. Ce bassin de moins de 10 m3 ne nécessite pas de déclaration préalable. “La piscine suit la tendance de la maison. Nous anticipons les tendances et les envies pour conceptualiser de nouveaux produits. Actuellement, ce sont les coques grises, les parois verticales et les angles vifs qui ont la cote.”
Au-delà de l’aspect tarifaire, les autres atouts d’une coque polyester sont la rapidité de mise en place et la fiabilité. “Comme nous proposons des produits de série, l’installation et la mise en eau peuvent être réalisées en une semaine !”.

Une équipe de 13 personnes et des recrutements

L’équipe actuelle compte 13 personnes. Tous sont des locaux, hormis le responsable de site. “En ce qui me concerne, venant du monde du nautisme, j’ai souhaité changer d’activité pour cette opportunité de monter un site de fabrication qui réponde également à ma vision d’un management social et sociétal, c’est-à-dire tourné vers l’humain. Il est primordial de considérer les employés car l’objectif de production est indissociable des salariés. Notre industrie est à cheval entre l’artisanat et une vraie industrie. Il n’y a rien de comparable dans la Plaine. Ce qui m’importe, ce sont les possibilités d’évolution du salarié au sein de l’entreprise” précise Étienne Fleurant, qui est actuellement en phase de recrutement. Ainsi, la CIR recherche d’ores et déjà 20 à 25 personnes motivées pour rejoindre l’équipe en place. Monsieur Fleurant indique que l’entreprise recrute ses employés sans qualification particulière. Elle leur assure un apport de compétences, des spécificités et une formation en interne “plutôt que de les débaucher ailleurs.” conclut-il, avec l’opportunité d’une embauche directement en CDI.  M.B.

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