Questions à Patricia Minaud : “Une carrière d’une richesse infinie”

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De son BEP à sa fonction de conseillère en immobilier indépendante, en passant par le médical et le ministère de l’intérieur, Patricia Minaud possède une carrière professionnelle totalement atypique. Après avoir vécu une quinzaine d’années jusqu’en 2014 à Beynost, elle s’est installée avec sa famille à Niévroz qui est pour elle à la fois un havre de paix, mais également le siège de son activité.

Patricia Minaud,  pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis née à Bron et j’ai grandi dans le huitième arrondissement de Lyon. Je garde un grand souvenir de ma grand-mère qui a grandement participé à mon éducation. Nous étions une belle famille, et nous le sommes toujours. J’ai quitté le collège à la fin de la 5ème pour ensuite intégrer une école privée où j’ai obtenu un CAP de secrétariat comptabilité et un BEP ASAI (Agent des Services Administratifs et Informatiques).
J’ai commencé à travailler assez tôt, et c’est à 17 ans que j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari. Après notre mariage, nous avons eu nos enfants assez rapidement. Un garçon, puis une fille. J’ai choisi d’interrompre ma vie professionnelle durant six ans pour les élever. Pour moi, c’était essentiel.

Quel a été votre parcours professionnel ?
J’ai commencé ma vie professionnelle dans une société d’alarme et de sécurité. J’ai été secrétaire de direction avant que l’entreprise ne dépose le bilan. J’ai été gérante dans une agence de cours particuliers. J’y suis restée cinq ans avant de connaître un licenciement. À quarante ans, j’ai passé le concours d’aide soignante. J’ai donc travaillé dans un service de soins palliatifs à l’hôpital de la Croix-Rousse. Au bout de cinq ans, j’ai été mutée en cardiologie. C’était difficile, mais j’aimais beaucoup ce travail. J’ai réussi le concours de secrétaire médicale et j’ai travaillé quelques mois à la clinique du Parc. Travailler dans ce milieu était passionnant, mais c’était très dur. Vraiment très dur. Alors, tout a une fin…


Qu’avez-vous fait ensuite ?
J’ai arrêté définitivement le médical. J’ai occupé un poste d’assistante juridique à l’état major de la région gendarmerie Rhône-Alpes. J’ai évolué après avoir réussi le concours pour changer de catégorie. Après une mutation à la préfecture du Rhône, j’ai demandé une disponibilité d’état. Parallèlement, j’ai fait de l’immobilier et j’ai appris le métier sur le tas, durant une dizaine d’années. C’est en 2018 que j’ai vraiment pris un nouveau départ avec ce métier, qui était fait pour moi. Depuis, j’ai pris mes marques en tant que conseillère immobilier indépendante au sein d’un groupe qui au cours des années a acquis une notoriété nationale. Les fondateurs de ce groupe immobilier décidément pas comme les autres, sont des entrepreneurs véritablement charismatiques et passionnés.

A priori on pourrait penser que c’est un parcours plutôt chaotique ?
Merci pour cette question. Je suis très fière de dire que je suis une autodidacte et à ceux qui me disent que j’ai eu une carrière “chaotique”, je leur réponds que, bien au contraire, ma carrière a toujours été d’une richesse infinie. Une carrière c’est un peu comme un Tour de France cycliste : il y a des montées très difficiles, des descentes, des chutes parfois, des périodes de doute, des victoires aussi, mais l’envie de gagner est toujours là et c’est cela qui compte.   

 F.C.


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