Le scénario du pire se joue à La Valbonne

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Selon le scénario, une patrouille de gendarmerie vient d’être prise à partie dans une zone industrielle. Un gendarme est mort. Après avoir pris connaissance des lieux à l’aide d’un drône, la colonne d’assaut se déploie.

Depuis bientôt un an, les unités d’interventions de la gendarmerie de l’Ain viennent s’entraîner avec les militaires du 68ème Régiment d’Artillerie d’Afrique. Un échange qui permet d’acquérir de nouvelles techniques dans un contexte de plus en plus dur.


Pour un gendarme, il n’y a pas d’intervention de routine. Un appel et tout peut aller très vite. “Il ne se passe pas une nuit sans que l’on ait des gendarmes au contact avec des individus armés, qui sont là pour violenter leur conjoint et qui tirent sur les gendarmes” décrit le directeur général de la Gendarmerie Nationale, le général Christian Rodriguez, en visite à La Valbonne. Ce risque quotidien, certains l’ont payé de leur vie. À Saint-Just dans le Puy-de-Dôme notamment, le 23 décembre 2020. Appelés initialement pour des violences conjugales, lorsqu’ils arrivent sur place, trois gendarmes sont abattus par un homme hyperviolent armé jusqu’aux dents.
C’est dans ce contexte que la gendarmerie a décidé de professionnaliser ses pelotons de sécurité et d’intervention et de renforcer leur formation localement, en lien avec l’armée de terre. Cela s’est traduit très concrètement dans l’Ain, sous l’impulsion du groupement de la gendarmerie et du 68ème Régiment d’Artillerie d’Afrique de La...

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