Il y a 80 ans tout juste, le 28 mai 1942, vers deux heures du matin, un avion venu de Londres réalise une approche dans le ciel de la plaine de l'Ain. Il s'apprête à parachuter des armes destinées à la Résistance lyonnaise. En dessous, ils sont neuf à l'attendre. Quelques heures plus tôt, ils ont entendu à la BBC : “Nicolas dit salut aux vivants”. Le signal était donné pour engager la lutte face à l’occupant allemand.
On est en été 1941. Après la grande débâcle, l'exode face aux troupes d'occupation, l'armistice a été signé depuis plus d'un an.
Mais certains ont décidé de faire face. Depuis quelques mois, la Résistance commence à se structurer, à s'organiser. Elle jouera un rôle capital dans la région lyonnaise, portée un peu plus tard par Jean Moulin. Parmi ces résistants du début, un certain Marcel Claes, secrétaire du colonel Girard à la base de stockage de Bron. Il va se lier avec plusieurs officiers et sous-officiers de cette base, qui, avec lui, ont décidé de se lancer dans la lutte pour la libération. Ils seront à l'origine de la création du réseau de résistance de la région de Lyon, baptisé symboliquement “Le Coq Enchaîné”. On trouve notamment à leurs côtés le capitaine Claudius Billon, ancien pilote de chasse au Groupe de Chasse III/9 à Bron, et qui se verra...
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