Jacques-Noël Gouat, “zoulou blanc” du village

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Jacques-Noël Gouat, chez lui, près de quelques portraits de jazzman qu’il a réalisé.

Très imprégné de la culture africaine, cet habitant du chemin du Cimetière à Bourg-Saint-Christophe est aussi un grand amateur de jazz. Jusqu'à dessiner, lui-même au fusain, des portraits de jazzman ! Rencontre

De Collonges-au-Mont-d’Or, d’où il est originaire jusqu’à Bourg-Saint-Christophe où il réside depuis 1983, Jacques-Noël Gouat a mené une carrière riche et dépaysante. Tout commence en 1966, dans le cadre de la coopération française, alors qu’il avait demandé le Canada, il part finalement enseigner le français dans un petit pays d’Afrique orientale qui s’appelle le Malawi, un état tout en longueur qui s’enfonce dans le Mozambique avec, pour pays frontaliers, la Zambie à l’ouest et la Tanzanie au Nord. Là-bas, il tombe amoureux d’une élève malawite qui deviendra plus tard son épouse. Après sept années au Malawi, il occupe différents postes dans l’enseignement qui l’entraînent au Libéria, en Guinée Conakry et en Éthiopie. Puis, après un bref passage au collège Marcel Aymé de Dagneux, il exerce quelques années au Maroc avant de terminer sa carrière en 2001, au lycée de la Plaine de l’Ain d’Ambérieu-en-Bugey où pendant huit ans il enseigne l’anglais.
Après le décès de son épouse en 2005, il décide de sortir un petit livre de contes du Malawi. Étranges,...

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