Cet habitant de Beynost vient de publier son deuxième ouvrage aux éditions Sydney Laurent.
Dans son premier livre, purement biographique, José Marquez retraçait ses jeunes années à Barcelone, puis son arrivée en France en 1956 lorsqu’il a dû suivre son père. Les tiroirs de ma Mémoire ont constitué un exutoire libérateur pour notre auteur beynolan.
Alors, une idée de roman lui trottait déjà dans la tête. La covid aidant, les personnages à moitié imaginés commencent à prendre vie sur les pages virtuelles de l’ordinateur. Placée par sa mère dans une famille bourgeoise à Grenade, comme servante Lolita, jeune fille de 15 ans, originaire de son village andalou Campillo de Arena aurait très bien pu exister dans cette Andalousie chère au cœur de José. Ce dernier décrit les scènes typiques : les costumes, les postures comme celles du torero entrant dans l’arène, les mains graciles d’une danseuse, on sentirait presque la mantille nous frôler. José est fan de Lola Florès et s’est sans doute fortement inspiré d’elle pour ces belles images. L’écrivain excelle dans une description tellement réaliste des villes, on ressent presque les odeurs particulières des rues de Barcelone par exemple. Afin de rendre encore plus crédible son roman, José Marquez a également fait des recherches sur...
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