C’est un chapitre de l’histoire de la Côtière qui se clôt avec la disparition de Louis Blanc, à l’âge de 97 ans. L’homme s’était illustré lors de la Seconde guerre mondiale, en intégrant la Résistance et le camp Didier, dans la forêt du Noyer, entre Tramoyes et Montluel. En 2019, il avait confié à notre correspondant, Benoît Prieur, les souvenirs de ses vingt ans. Originaire de Niévroz, il est garçon de ferme à Balan lorsqu'il est requis pour partir au STO en Allemagne. Après s’être réfugié chez sa grand-mère à Neuville-sur-Ain, qui est investie dans la résistance, Louis décide de s’engager aux côtés des combattants des maquis de l’Ain et du Jura. Il rejoint d'abord le maquis près de Cerdon, puis Saint-Pierre-d'Entremont (Isère), Saint-Pierre-de-Chartreuse, avant de rallier, avec quelques camarades, le Camp Didier à Tramoyes. En 1944, le maquis regroupe de manière des centaines de combattants. Entre missions de renseignement et les corvées du camp, la vie s'organise jusqu'à l’arrivée des Américains dans la région suite au débarquement de Provence. C'est alors la terrible bataille de Meximieux. Louis Blanc est doublement blessé, à la main et à la cuisse, où il reçoit un éclat d'obus. Le 3 septembre, il se retrouve à La Valbonne et aide à l'inhumation des combattants tués. Après la guerre, Louis Blanc est caporal-chef au Fort Lamothe (caserne Serge Blandan), au sein du 14ème régiment de...
La suite est réservée à nos abonnés.
Abonnez-vous et accédez à tous nos contenus !
Déjà abonné ? Se connecter