Alors que le Bugey, la Côtière et la Plaine de l’Ain sont soumis à une pression foncière folle, certaines voix commencent à s’élever, craignant les risques liés à une densification trop importante, alors que le réchauffement climatique promet des épisodes météorologiques extrêmes.
Peut-on laisser construire à outrance sur des zones à risques ? D’abord, ces risques sont-ils bien mesurés ? Ces dernières années, sur la Côtière, mais aussi dans le Bugey, sur les abords des cours d’eau, des épisodes exceptionnels ont eu de lourdes conséquences. Au début de l’été 2021, le Buizin est sorti de son lit à Vaux-en-Bugey et Ambutrix. Un orage de grêle démentiel, avec de fortes rafales de vent, s’est abattu sur Miribel. À la mi-juillet, le camping de Priay était évacué, envahi par les eaux de la rivière d’Ain, tandis que le Rhône débordait à Niévroz et dans le Grand Parc de Miribel Jonage. Du jamais vu à cette période l’année ! Sans parler des glissements de terrain : l’extension du lycée de la Côtière à La Boisse se fait toujours attendre depuis que les travaux à flanc de Côtière ont démarré en 2013… et ont été stoppés en raison d’un affaissement conduisant à la démolition du Grand Casset, qui accueillait une maison d’enfants. À Neyron, depuis bientôt une année, des...
La suite est réservée à nos abonnés.
Abonnez-vous et accédez à tous nos contenus !
Déjà abonné ? Se connecter