
Crise des semi-conducteurs, hausse des coûts, fin du moteur thermique programmée en Europe : après la crise du Covid, l’industrie automobile se trouve face à des défis majeurs. À Beynost, EFI Automotive tente d’évoluer, mais aura besoin de financements pour s’adapter. Le secrétaire chargé des affaires européennes, Clément Beaune, est venu sur place.
C’est un secrétaire d’état curieux de l’évolution de la santé de l’industrie automobile qui a fait le déplacement à Beynost la semaine dernière. Chargé des affaires européennes, Clément Beaune est venu ici pour “illustrer ce que peut être le plan de relance” de 100 milliards d’euros, financé à 40% par l’Europe. Et pas n’importe où, puisqu’il a choisi EFI Automotive, l’un des fleurons industriels de la Côtière, qui a reçu 800.000e à ce titre.
Avec 600 salariés à Beynost, cette entreprise familiale figure parmi les plus gros employeurs du territoire. Spécialiste dans les capteurs, elle fournit bon nombre de constructeurs automobiles - Volkswagen, General Motors, Ford, PSA, Renault…, notamment. Mais aujourd’hui, l’équipementier se retrouve confronté à une profonde remise en cause de son marché, qui est mondial. “On est au cœur d’une époque assez tumultueuse” résume la présidente, Béatrice...
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