Pris au piège par la montée des eaux au Pont de Jons en juillet dernier, un homme avait été sauvé in extremis… Mais d’autres secours avaient également été engagés pour rechercher un second individu… Ce qui n’a pas été du goût de la justice.
Le 17 juillet dernier, le hameau du Pont de Jons à Niévroz était envahi par les eaux. Ce qui n’avait pas empêché un automobiliste originaire de Meyzieu de tenter de circuler sur la route, malgré les panneaux barrant l’accès. Il s’était alors retrouvé en grande difficulté et s’était réfugié sur le toit de sa voiture pour ne pas être emporté par les flots. Pompiers et gendarmes étaient intervenus pour lui venir en aide. Lorsqu’ils sont arrivés sur place, l’individu indiquait qu’il n’était pas seul à bord du véhicule, qu’un passager était porté disparu. De nouveaux secouristes étaient alors mobilisés, notamment des plongeurs. Mais finalement, il s’est avéré que cette seconde victime n’a jamais existé. La justice s’est prononcée sur cette dénonciation mensongère, condamnant son auteur à une ordonnance pénale de750 euros.