Si la prostitution semble avoir de beaux jours devant elle, aux Echets, les nombreuses camionnettes visibles aux yeux de tous, notamment des enfants, provoquent l'irritation de certains habitants.
Si l'adage prétend que la prostitution serait le plus vieux métier du monde, il pourrait aisément ajouter qu'il est aussi celui suscitant le plus d'hypocrisie à son encontre. Il est aisé de fermer les yeux sur les travailleurs du sexe, hommes, femmes et intersexes, de fermer aussi les yeux sur leurs conditions de vie et de travail, à la précarité encouragée par les mœurs. Mais lorsque la réalité se voit, elle devient dérangeante. C'est le cas aux Echets où le nombre de prostituées, pour beaucoup originaires d'Afrique, sidère des riverains. Il faut reconnaître que, par endroit, une camionnette, pour formuler la chose élégamment, peut être aperçue tous les 300 mètres. La grogne s'est fait entendre sur les réseaux sociaux, sur le groupe Facebook Je vis aux Echets. Ainsi pouvait-on lire une personne qui n'était “pas contre mais dans certaines conditions d'hygiène et de discrétion […] regardez à la sortie des Echets, le chemin à gauche, après la gare sous la voie ferrée, en plein sur le passage !” Interpellant alors le maire et la gendarmerie et regrettant que les Echets deviennent “un... Déjà abonné ? Se connecterLa suite est réservée à nos abonnés.
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