La dernière fois que le journal Bugey-Côtière avait interviewé Axel Zorzi, nous étions en février 2021 et le champion de sprint venait de réaliser une performance prometteuse à Dubaï sur sa distance du 100 mètres (T13), quelques centièmes au-dessus des minimas exigés pour concourir à Tokyo.
Que s’est-il passé pour toi ces derniers mois au niveau sportif ?
Beaucoup de choses. Si je n’ai pas réussi à atteindre les minimas pour Tokyo, j’ai eu beaucoup de satisfactions. À Maison-Alfort d’abord, je réalise 11”02, 5 centièmes au-dessus des minimas, qui correspond à la neuvième performance mondiale. Puis il y a eu les Championnats d’Europe en Pologne, où je fais le meilleur temps des séries et où je fais deuxième et donc médaille d’argent. Une grande satisfaction d’obtenir ce premier résultat international. Je fais également médaille d’argent aux Championnats de France, mais là encore sans atteindre les minimas.
La performance aux Championnats d’Europe ainsi que l’écart réduit qui te séparait des minimas pour Tokyo te donnent des idées pour la suite ?
Oui, bien sûr. Et avant les Jeux Paralympiques dans trois ans, il y a les Championnats du monde à Kobe au Japon dès 2022, et je nourris des ambitions. Je chatouille les meilleurs pour le moment, j’espère à présent passer un cap et aller chercher une médaille mondiale. Ensuite il sera temps de se projeter sur Paris 2024.
Avec le contexte particulier des Jeux qui se déroulent en France ?
Oui. Et c’est encore plus motivant. La perspective de courir en finale paralympique pour la médaille d’or devant famille et amis dans les tribunes, ça fait rêver. Et c’est possible. Je travaille pour et je vais continuer à tout donner durant les trois saisons à venir.
B.P.