Joël Montigny, beynolan d’origine, était présent à la villa Monderoux il y a quelques jours. Rencontre avec cet artiste fidèle à sa commune natale.
Vous revenez après une année de pause due à la crise sanitaire. Comment vivez-vous cette reprise ?
C’est ma troisième exposition de la saison seulement. L’année dernière, j’avais dû annuler mon exposition à Beynost, comme la moitié de mes expositions. J'ai perdu la moitié de mon chiffre sans bénéficier d’aide, je n’en avais pas demandée et, de toute façon, je n’avais droit quasiment à rien. Artiste peintre, c'est une profession libérale, c'est le prix de la liberté.
Est-ce que ce contexte, unique, a influencé votre créativité ?
Cela n’a pas eu d'impact sur ma création : elle est totalement indépendante de la vente et de la promotion. Quand je peins, je ne pense pas que ce sera vendu, c'est une démarche très intime, on peint pour soi et ensuite on présente au public en essayant de le capter. Quand j’expose j’oublie même que ce sont mes propres tableaux, parce que ce n’est pas évident, il y a une certaine retenue. Pour me sentir plus libre, je scinde intellectuellement les deux activités. Mais j'ai profité du confinement pour déménager. Je suis maintenant entouré de champs et cela m’a...
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