L’association des anciens du village Le Temps de Vivre va-t-elle s’éteindre avant de fêter ses quarante ans ? C’est ce que craint sa présidente qui peine à trouver un successeur.
Le club des seniors thilois Le Temps de Vivre, créé officiellement en 1982, devrait fêter l’an prochain ses quarante années d’existence. Mais existera-t-il encore d’ici là ? Quand, en 2013, s’est éteint Alfred Durbise, ancien président de l’association, Suzanne Borrel-Jeantan a été choisie pour lui succéder à la tête de l’association. Depuis cette date, le nombre d’adhérents a varié de vingt-cinq à trente-et-un mais. Si déjà en 2013 il était difficile de trouver des membres prêts à s’engager au bureau du club, huit ans après, c’est encore moins évident. Entre décès, départs en EHPAD, et faible renouvellement par les habitants de la commune, – le club doit même accueillir des adhérents des communes limitrophes et même du Rhône pour grossir ses rangs -, Suzanne Borrel-Jeantan peine depuis des mois à trouver quelqu’un pour lui succéder. Elle explique : “Cette année, un appel à candidature a été lancé compte tenu de la démission des membres du bureau pour raison de santé, d’eux-mêmes ou de leur conjoint. Aucune candidature à ce jour ne s’est présentée.”
Pourtant, souligne la présidente du club, “il a un rôle social important pour les personnes âgées de la commune : repère dans le temps, sortie hebdomadaire pour se rendre au club, contact humain, discussions sur les nouvelles de la commune, rendez-vous avec la gendarmerie pour une mise en garde à la veille des vacances, épisodiquement et sur demande des adhérents une information du CLIC, informations sur les nouvelles réglementations…” Le temps de Vivre propose des retrouvailles hebdomadaires autour d’une tasse de thé ou d’un jeu de cartes, ainsi que des rendez-vous annuels incluant des repas et sorties presque chaque mois, sans oublier les anniversaires qui ponctuent l’année.
C’est donc un message d’alerte qu’envoie désormais Suzanne Borrel-Jeantan : sans un nouveau bureau, le club est logiquement menacé de fermeture et les anciens du village ont à craindre de voir leur vie bien moins rythmée sans cela. Toute bonne volonté est donc priée de se faire connaître auprès de la mairie qui transmettra à l’association.
F.D.