Les bonnes nouvelles sont assez rares pour être soulignées : depuis dix ans, la qualité de l’air s’améliore dans l’aire urbaine lyonnaise - dont fait partie la Côtière. Reste un point noir : la pollution à l’ozone qui, elle, progresse. L’adoption d’un nouveau plan de protection de l’atmosphère doit s’attaquer en particulier à cette problématique. Une consultation publique est en cours sur le sujet.
Les efforts payent : entre 2007 et 2017, les émissions polluantes ont connu une régression sensible sur la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les particules fines ont été divisées par trois, les particules en suspension divisées par deux et le dioxyde d’azote a été réduit d’un tiers. Ce bon signal ne doit pas faire oublier que ce dernier gaz reste au-dessus des normes réglementaires aux abords des grands axes routiers. Mais il reste surtout un point noir : l’ozone. C’est le seul qui a progressé sur cette même période, avec +22 % en 2019 par rapport à 2007. Cette évolution est nette depuis 2016, 2020 ayant toutefois été marqué par une baisse de 9 %.
Les habitants de la Côtière, la Plaine de l'Ain et une bonne partie du Bugey exposés à des valeurs supérieures à la protection de la santé humaine