
Mercredi 5 mai 2021 sur les hauteurs de Meximieux en direction de Chalamont, avait lieu la pose symbolique de la première pierre de la future caserne de gendarmerie en présence de la Préfète de l’Ain et des autorités concernées. Outre une nouvelle caserne, le site regroupera une quinzaine de logements afin d’accueillir les familles des militaires. Porté par la commune meximiarde, ce projet attendu de longue date au vu de l’état de vétusté de la caserne actuelle, avoisine les cinq millions d’euros. La livraison est espérée, au mieux, pour le second semestre 2022.
Le chantier de la nouvelle gendarmerie a démarré ce début d’année le long de la Route de Chalamont (RD 22) entre l’étang des Genettes et la petite route menant au lieu-dit Le Favier. Les premiers travaux de terrassement VRD ont été réalisés par l’entreprise Brunet TP. Les partenaires de ce projet ébauché dès 2016 sous la mandature de l’ancien maire Christian Bussy, sont le ministère de l’Intérieur (544.050 euros), la préfecture de l’Ain (360.284 euros) et la commune de Meximieux, principal financeur (4.850.000 euros).
Concrètement, sur une parcelle de 6.018 m2, une caserne de 353 m2 de surface de bureau et quinze logements de 1.562 m2 destinés aux familles des militaires de la brigade de gendarmerie Meximieux – Chalamont, sortiront de terre sous l’égide de la SEMCODA. La fin du chantier est prévue, si tout va bien, pour le mois de septembre 2022. D’ici là, dix-sept entreprises œuvreront à la construction de la gendarmerie pour les 16 mois à venir.
Le 5 mai dernier, en présence de la Préfète de l’Ain Catherine de La Robertie, du maire Jean-Luc Ramel, du Commandant de Groupement de gendarmerie de l’Ain le colonel Yannick Bellemin-Laponnaz, du président de la SEMCODA Romain Daubié et de nombreux maires et élus du secteur, s’est donc déroulée en matinée la cérémonie de la pose de la première pierre de la future caserne.
Après avoir remercié la famille de madame Élisa Peyron qui a permis la réalisation de ce projet par la vente des terrains d’une superficie totale de 1,8 hectares, le maire Jean-Luc Ramel a tenu à rappeler que ce projet s’oriente “vers une démarche de développement durable, autour de trois axes : le traitement et la récupération des eaux pluviales, la construction en brique et les économies d’énergie”. Et de poursuivre : “Ce projet s’inscrit dans une vraie politique sécuritaire de Meximieux afin d’offrir un équipement à l’échelle de la ville et afin que nos gendarmes veillent sur la sécurité des habitants. Parce que chaque habitant a droit à sa tranquillité”. “Malgré les vents contraires et les multiples retards, nous avons réussi ensemble à franchir toutes les étapes pour aboutir à cette cérémonie ô combien symbolique de la première pierre car aujourd’hui, les locaux de la brigade ne répondent plus ni aux normes opérationnelles d’accueil du public, ni au besoin de logement des gendarmes et de leurs familles” confia, pour sa part, le colonel Bellemin-Laponnaz.
Avant de couler dans la brique, un tube en laiton dans lequel fut glissé un parchemin signé des mains des quatre représentants préalablement cités puis de prendre la truelle afin de poser la première pierre, la Préfète aindinoise s’est félicitée de cette construction qui marque “l’ancrage de l’autorité publique, l’un des cœurs battants du territoire” tout en soulignant “l’objectif d’exemplarité de l’État dans sa démarche écologique”. TG