Pour 45.000 euros d’acquisition auxquels s’ajouteront 50.000 euros de travaux, la municipalité s’apprête à accroître la taille du parking déjà existant Montée de la Grande Perrière.
En conseil municipal, les élus ont approuvé l’acquisition du bien situé 28 Montée de la Grande Perrière pour 95.000 euros. Pour situer, ce bien correspond à l’habitation ayant subi un incendie voilà quelques mois. Dans le détail, cette somme comprend 45.000 euros, représentant le prix en lui-même, puis 50.000 euros pour les travaux permettant d’éviter les avaries sur les immeubles voisins, dans les caves et les murs voisins. Dès la délibération il est rappelé que cette acquisition s’inscrit “dans le cadre d’un projet d’aménagement d’ensemble engagé par la commune”. Afin d’acquérir le bien concerné, couvrant une superficie cadastrale totale de 140 m2, la municipalité compte faire appel à l’Établissement Public Foncier (EPF) de l’Ain. Ainsi sera établie une convention de portage financier sur quatre années ; à l’issue de cette période la ville de Miribel s’engage à racheter le bien. Patrick Guinet, conseiller municipal d’opposition jadis adjoint à l’urbanisme, se positionna en deux temps. “Est-ce que vous comptez utiliser systématiquement l’EPF dans le cadre de vos acquisitions ? C’est une forme de crédit”. Puis, estimant qu’il “serait intéressant qu’on ait un suivi” si la municipalité souhaite appliquer l’utilisation de ce dispositif comme “un mode de fonctionnement”, Patrick Guinet déprécie “le fond, vous nous demandez de voter pour un projet que vous ne nous avez pas présenté, ne serait-ce que pour savoir ce que vous voulez faire”. Pour rappel, une précédente acquisition mobilisant l’EPF a été acté lors de ce mandat.
Jean-Pierre Gaitet, maire, souligna qu’en “en qui concernait la précédente acquisition, un de nos projets est l’élargissement de la Grande Rue. Là, c’est l’opportunité qui fait l’achat : pouvoir faire un parking de coeur de ville pour 45.000 euros est une opportunité. Le commerce qui est à l’angle engendre des queues et des voitures dans tous les sens, je pense que mettre un parking à cet endroit est important et sécurisant pour les piétons et les automobilistes”. Quant au mode de financement, le maire estima avoir “expliqué les changements qu’on voulait dans la ville, bientôt vous allez avoir des chantiers qui vont commencer. Dans la campagne électorale on a dit ce qu’on allait faire”.
Patrick Guinet porta alors ce discours : “Une campagne électorale on sait ce que c’est : il y a les promesses de la campagne, ce qu’il y a derrière et la réalité de ce que l’on peut faire”. Pour Jean-Pierre Gaitet, les actions entreprises correspondent à “la réalité de ce qu’on pouvait faire”. Lors des votes, Patrick Guinet et ses colistières se sont abstenus.
K.P.