En France, la possibilité pour les musulmans de se faire enterrer dans des zones dédiées est extrêmement réduite et la question de la création d’un carré confessionnel à Montluel a obtenu une réponse basée sur une réglementation extrêmement structurée.
C’est une question qui a été posée lors du dernier conseil municipal via l’élue d'opposition Albane Colin : une zone d’inhumation pour la population musulmane peut-elle être prévue dans le cimetière de Montluel ? Une question qui soulève certaines problématiques pour le public concerné. En effet, 80 % des musulmans, après leur mort, se font rapatrier pour être inhumés dans leur pays d’origine selon leur coutume. Une opération qui pose une difficulté financière, une autre encore en rapport avec le deuil des familles et la possibilité de se recueillir sur la tombe de ses proches. Albane Colin n’a pas non plus manqué de relever le cas de personnes converties à l’Islam qui n’ont pas ce même choix. En outre, la crise du Covid-19, avec la fermeture de nombreuses frontières, a souligné le manque criant de carrés confessionnels en France. Sur tout le territoire métropolitain, sur 45.000 cimetières, on ne compte que quelques centaines d’espaces de sépulture dédiés uniquement aux musulmans.
La réponse de la mairie de Montluel, par la voix de Philippe Belair, adjoint à la sûreté...
La suite est réservée à nos abonnés.
Abonnez-vous et accédez à tous nos contenus !
Déjà abonné ? Se connecter