L’incendie meurtrier qui a eu lieu dans la commune a fait un mort. Depuis ce jour, privées de leur toit, d’autres victimes peinent à retrouver une vie “normale”. Fabrice Brunet est l’une d’entre elles. Il témoigne.
Comment s’est déroulée la soirée de l’incendie pour vous et votre famille ?
Vers 23h15, j'ai vu une lumière bleue et blanche par la fenêtre de mon salon, c'était l'ambulance des pompiers stationnée tout au fond de l'impasse. Je suis monté dans la chambre de ma fille d’où j'ai aperçu de la fumée. J'ai tout de suite pensé à un incendie. Ce qui m’a très vite été confirmé. Lorsque nous avons évacué la maison, les flammes sortaient déjà du balcon puis du toit de mon voisin M. Cerri. J'ai compris que le feu ne serait pas maîtrisé très facilement, tout s'embrasait à une vitesse folle, l'accès à l'extérieur et à l'intérieur était impossible à cause de tous les objets accumulés par mon voisin depuis des années bloquant tous les passages. J’ai réussi à accéder à l’arrière de ma maison. Pendant plus de 30 minutes, j'ai arrosé comme j'ai pu un côté du toit pour limiter la propagation avec l'espoir de sauver ma maison. Après avoir entendu plusieurs petites détonations sur le lieu de l'incendie, je suis revenu dans ma cour et les gendarmes nous ont...
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