Suite à l’autorisation de la mairie, le Volley Club de Meximieux (VCM) propose des entraînements extérieurs pour ses équipes sur les terrains de beach de la ville. Une façon de garder “le contact avec ses adhérents” et un “minimum de condition physique”.
Ouverts d’ordinaire quand arrivent les beaux jours, les trois terrains de beach situés le long de l’avenue Berthier sont cette année, compte tenu de la fermeture imposée des gymnases suite à la crise sanitaire, utilisés bien plus tôt que prévu et ce, depuis la mi-février ! “Dès que l’on a eu échos que l’on pouvait pratiquer en extérieur, c’était facile pour nous de faire le lien avec le beach. En accord avec la mairie, qui nous met à disposition ces terrains, nous avons mis en place des créneaux d’entraînement. L’idée est de maintenir un lien, que les jeunes continuent à se voir et conservent une condition physique minimum même si ce n’est pas l’idéal. Ce n’est en effet pas facile pour tous les pratiquants car les conditions de sable ne sont pas les mêmes qu’un sol dur” explique Fred Rodet, entraîneur breveté d’état au sein du Volley Club de Meximieux (VCM) depuis 2004. Ce dernier est aussi prof de sport dans les écoles primaires de Meximieux.
“Avec 8° ou 9° minimum, on peut quand même jouer !”
L’enceinte du beach étant limitée à 18 personnes, soit six personnes par terrain, il est demandé aux adhérents de s’inscrire au moins 24h à l’avance auprès de leur entraîneur via une application de messagerie. Les séances hebdomadaires sont concentrées sur trois jours : le mercredi après-midi pour les moins de 13 ans ainsi que l’école de volley-ball, le samedi matin et après-midi pour les moins de 15 ans et les moins de 18 ans ainsi que les seniors filles et le dimanche matin pour les loisirs. En cas de mauvais temps, les entraînements sont naturellement annulés ou reportés si possible au dimanche. “Parfois, c’est limite avec le vent du Nord mais avec 8° ou 9° minimum, on peut quand même jouer !” assure le coach diplômé qui reconnaît cependant avoir entraîné, un samedi de février, tout emmitouflé.
D’un point de vue sportif, se dirige-t-on vers une saison blanche ? “Les trois fédérations (hand, basket et volley) attendent un peu. Je pense que d’ici deux à trois semaines, on en saura un peu plus sachant que les gymnases ne devraient pas rouvrir avant avril. Relancer les championnats en avril avec les vacances de Pâques et les ponts du mois de mai, cela va être très compliqué. À mon avis, c’est un peu utopique de penser que les championnats reprendront” confie Fred Rodet.
Rappelons que, cette saison, les seniors filles montaient en régional avec un effectif composé de joueuses du pôle France et pouvant jouer le haut de tableau
