
Le château des Allymes s’affirme au fil des années comme un lieu d’attractivité touristique majeur du canton d’Ambérieu-en-Bugey. Mais la hausse de la fréquentation pose inévitablement de nouvelles problématiques, notamment en matière de circulation routière. La route étroite et sinueuse qui permet d’accéder au site devrait donc faire l’objet de travaux afin de permettre de mieux se croiser.
C’est en 2017 qu’a véritablement débuté la restauration du château des Allymes. La quatrième et dernière phase de ces travaux vient d’être achevée cet automne. Le coût de cette restauration s’élève à 1,7 million d’euros, financé par la Commune, la Communauté de communes de la Plaine de l’Ain, le Département, la Région, et l’État par le biais de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles). En 2019, le château a attiré 10.000 visiteurs. Il sera évidemment difficile de tirer des conclusions au sujet de l’année 2020, très perturbée par la crise sanitaire.
Mais une chose est certaine, le nombre de visiteurs a tendance à croître au fil des ans. C’est pourquoi, lors du dernier conseil municipal, les élus se sont penchés sur l’accessibilité du site des Allymes. Consciente de l’étroitesse de la route qui conduit au hameau de Brey-de-Vent, où se rendent les visiteurs en voiture particulière mais aussi les cars scolaires ou de touristes, la municipalité a décidé en concertation avec la Communauté de communes, de mettre en place des alternats de circulation.
Quatre alternats seront ainsi mis en place. Pour cela, la chaussée sera élargie sur une largeur de 2.50 m et une longueur de 25 m, permettant de se croiser plus facilement. Les emplacements de ces alternats ont été déterminés par un bureau d’étude spécialisé et ces aménagements devraient être réalisés courant 2021.
Des acquisitions sont nécessaires, donc les propriétaires des parcelles concernées ont été contactées en vue de la cession des emprises indispensables à la réalisation de ce projet. La vente d’une première parcelle a déjà été effectuée, pour une superficie de 65 m2, et un prix d’acquisition de 12.50 euros (0.20 euro le m2).
Par ailleurs, Christian de Boissieu, maire adjoint délégué à l’urbanisme, a précisé que dans le cadre des arbitrages budgétaires à venir, il sera envisagé de sécuriser davantage la partie droite, (lorsque les véhicules descendent), si les capacités financières de la commune le permettent.