Dans l'Ain, près d'un habitant sur cinq chauffe autant dehors son habitation que dedans. C'est en substance le constat que permet de dresser l'analyse d'une étude statistique publiée tout récemment par le ministère de la transition écologique.
La saison hivernale s'approche désormais doucement, et avec les pluies de ces derniers jours, beaucoup déjà, ont remis doucement leur chauffage. Pour près de 4,8 millions de foyers en France cependant, soit environ 17% du parc des résidences principales, l'énergie va s'évaporer en très grande partie au-dessus de leur tête ou dès sa conception. C'est le constat qui ressort d'une étude publiée par le service statistique du ministère de la transition énergétique. Ces logements, étiquetés F et G au DPE (diagnostic de performance énergétique), sont communément qualifiés de “passoires thermiques”. Mais si leur faible performance énergétique tient évidemment compte de l'isolation de l'habitat, c'est en réalité loin d'être le seul critère puisque la date de construction du logement, sa taille, sa localisation, sont autant de caractéristiques qui influent sur la performance énergétique globale, le mode d’énergie de chauffage jouant toujours un rôle majeur. À ce sujet, dans le cadre du DPE actuel, mesuré en énergie primaire, les logements chauffés à l’électricité sont...
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