La crise sanitaire aura au moins eu l'avantage de donner un sacré coup de fouet à l'activité touristique estivale en zone rurale. Dans l'Ain, les prestataires témoignent, pour la plupart, d'une fréquentation tout à fait exceptionnelle. C'est même du jamais vu pour beaucoup d'entre eux, alors que leur moral était pourtant encore au plus bas au mois de juin.
À l'heure des premiers bilans le constat est presque partout le même. Les territoires ruraux ont connu cet été une affluence complètement inhabituelle. L'explication, tout le monde la connaît évidemment. Avec les contraintes de la crise sanitaire, on est généralement parti moins loin, moins longtemps et beaucoup ont préféré éviter les zones touristiques surchargées. Du coup, la campagne et la montagne ont été très prisées. L'Ain, au carrefour des grandes agglomérations que sont Lyon et Genève, semble avoir su tirer son épingle du jeu. Le premier bilan estival d'Ain Tourisme, témoigne en tout cas d'un été “pas comme les autres”, même si la saison touristique a débuté plus tardivement que d'habitude. Mais à partir de la dernière semaine de juillet, tous les indicateurs sont subitement passés au vert. Les hébergeurs du département confrontés à un taux d'occupation en baisse de 10 points en juillet, ont subitement vu bondir les réservations. Ils sont 72 % à...
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