Le 22 août 1960, vers 12h20, un avion à réaction américain du type F102 s’écrasait au sol, à la suite d’une panne de turbine, sur la colline boisée de Saint-Denis, un secteur inhabité de Saint-Jean-de-Niost. Son pilote, le capitaine James Walker, se sacrifia dans le souci d’épargner le village. Six décennies plus tard, l’historien local Patrick Dalmaz alors témoin oculaire et âgé de 12 ans au moment du drame, se souvient dans les moindres détails de cette tragique journée. En 2007, avec l’aide précieuse de son épouse Béatrice, il fit venir la famille du pilote défunt.
C’était il y a tout juste soixante ans, en pleine guerre froide, un avion de l’armée de l’air américaine des forces de l’OTAN qui revenait d’un exercice dans le désert de Libye, rentrait à sa base en Allemagne après une escale par Pise en Italie. Évitant le survol de la Suisse, le destin a voulu que ce soit à Saint-Jean-de-Niost que cet appareil achève subitement son vol suite à une panne de moteur fatale. Refusant de s’éjecter dans le but d’éviter un carnage auprès de la population, le pilote James Walker décéda carbonisé lors du crash de son avion.
Cette funeste journée du 22 août 1960 est gravée à jamais dans la mémoire de Patrick Dalmaz. Tout jeune adolescent à cette époque, il accompagnait son grand-père, épicier...
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