Avec le début des vacances scolaires de la zone C, et dans le cadre des restrictions de déplacement dues au Covid-19, les grands axes routiers seront particulièrement surveillés dès aujourd’hui par les gendarmes de l’Ain.
L’heure des vacances scolaires a sonné pour les académies de la région parisienne, mais aussi de Montpellier et Toulouse. Pour autant, et malgré une météo ensoleillée, il n’est pas question de lever le confinement pour se déplacer en villégiature. Dès lors, les forces de l’ordre se montrent particulièrement vigilante pour vérifier le respect des restrictions de déplacement. « On peut craindre une augmentation significative des déplacements non autorisés, notamment les vendredis et week-ends, pour quitter les grandes agglomérations puis les rejoindre à l’issue » explique le capitaine Rouby, de l’escadron départemental de sécurité routière de l’Ain.
« Aucune indulgence ne sera faite »
Dès aujourd’hui, et pour tout le week-end, les gendarmes de l’Ain renforcent leurs contrôles sur les axes routiers, avec une vigilance particulière sur les axes structurants et les autoroutes. Ils préviennent : « Le message est clair « Restez chez vous ». Ainsi, aucune indulgence ne sera faite. La phase pédagogique et d’accompagnement est terminée. Après trois semaines de confinement, tout déplacement injustifié sera sanctionné. La verbalisation sera valable pour tous les occupants majeurs d’un même véhicule. » Et de rappeler la sanction de 135 euros pour une première sortie non autorisée, 200 euros pour la récidive et 3.750 euros pour plus de trois verbalisations dans un délai de trente jours. Il s’agit alors d’un délit qui peut être passible de six mois d’emprisonnement.
Par ailleurs, les gendarmes rappellent que la faible circulation n’est pas une raison pour rouler plus vite. Là encore, pas de tolérance. « La répression des grands excès de vitesse comme les comportements déviants générateurs d’accidents graves se poursuivent. Il est inutile de surcharger nos services de santé déjà très fortement impactés. L’engagement des militaires de la gendarmerie de l’Ain comme des services de santé ne doit pas être vain, et sans la participation de tous nos concitoyens dans cette bataille, la guerre risque de durer encore plus longtemps. »
C.B.