Gilles Quirico, président de la société de chasse

Rencontre

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Depuis cette saison, la société de chasse de Blyes a élu un nouveau président en la personne de Gilles Quirico. Rencontre.

Passionné de chasse depuis ses 17 ans, Gilles Quirico a succédé à Olivier Guerin à la tête de la société de chasse de Blyes, à l’occasion de son élection lors de la dernière assemblée générale. Aujourd’hui, la société compte une quinzaine d’adhérents, dont quelques jeunes, et Gilles Quirico aime à rappeler combien le permis de chasse est une étape importante et évidemment indispensable, dans la vie d’un chasseur : “L’examen est sérieux et formateur. Il se compose de deux parties, une partie théorique et une partie pratique sur la connaissance des armes. Une fois le permis en poche il faut adhérer à la société de chasse pour pouvoir pratiquer. On peut chasser en solo, généralement le petit gibier”. Mais lorsqu’il s’agit de battue c’est-à-dire de gros gibier, chevreuil, sanglier, la chasse est alors très encadrée rappelle Gilles Quirico : “Le responsable de battue qui rappelle à chaque fois les consignes de sécurité. Généralement, il a été formé par la Fédération Nationale des Chasseurs de France. Il faut que les règles soient systématiquement répétées pour éviter les habitudes”. Car ici comme dans beaucoup d’autres sociétés de chasse, la sécurité est bien une priorité absolue. Par exemple,  les chasseurs postés doivent respecter un angle de tir de 30°, interdiction de tirer dos à la traque, les déplacements doivent se faire fusil cassé etc…Des consignes sans cesse répétées, et qui pour Gilles Quirico, sont indispensables pour permettre aux chasseurs Blyards de continuer à entretenir de bons rapports avec les promeneurs ou les vététistes. “Si chacun respecte les règles de base, il est toujours possible pour tous de pratiquer ses hobbies en toute intelligence, en partageant l’espace naturel”. Le nouveau président rappelle enfin que les chasseurs ont un rôle de “régulateurs” de gros gibiers, mais que leurs prélèvements sont comptabilisés et limités chaque saison. “Chaque animal prélevé doit être bagué” et en plus du coût de leur adhésion annuelle, ils doivent alors s’acquitter d’une taxe de 35 euros. Cette pratique a donc un coût, et le fonctionnement de la société également, si bien que pour renforcer ses finances, la société de chasse de Blyes, organise notamment au mois d’avril deux week-ends “ball-trap”, ouverts à toutes et tous, qui connaissent généralement un vif succès

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