L’association des Jardins pondinois a nommé une nouvelle présidente en la personne de Laïna Taviot.
Laïna, vous voilà à la tête des Jardins pondinois. Pouvez-vous vous présenter et expliquer ce qui vous a conduit ici ?
En ce qui me concerne, je suis originaire du sud de la France et Pondinoise depuis 6 ans. Je vis en couple, j’ai un enfant et je suis professeur des écoles à Blyes. Je fais partie des Jardins pondinois depuis déjà quatre ans et j’ai simplement repris la place de la présidence afin de ne pas voir disparaître notre association.
Pouvez-vous nous rappeler comment sont nés les Jardins pondinois et quel en est le mode de fonctionnement ?
Les Jardins pondinois existent maintenant depuis plus de 12 ans. Ils ont vu le jour suite à la multiplication de demandes auprès de la mairie de Pont-d’Ain, d’habitants de la commune qui n’avaient pas de terrain et qui souhaitaient cultiver leur propre potager. Pour un prix modique, 30 euros le lot, les jardiniers amateurs peuvent ainsi s’adonner ici au jardinage sur des parcelles de 60 à 100 m2. Le terrain qui se situe derrière la voie ferrée, possède en outre, un bâtiment pour ranger le matériel.
Qu’est-ce qui caractérise cette association ?
Ici, c’est une véritable petite communauté qui s’est formée au fil des années. Les jardins familiaux sont en réalité un véritable lieu de rencontre et d’échanges entre jardiniers. On y partage des conseils et des astuces mais on troque aussi des graines, des plants… Nous avons aussi organisé dernièrement un repas entre adhérents.
Quel est l’espace à disposition ? Ceux qui souhaiteraient vous rejoindre ont-ils espoir d’accéder à un terrain ?
Oui. Actuellement, le terrain comprend onze parcelles et une dizaine d’adhérents mais il reste encore six parcelles disponibles pour celui ou celle qui veut faire un potager et récolter ses propres légumes.
On y cultive quoi ?
Dans ces jardins, les cultures sont variées et dépendent des goûts de chacun. Mais dans l’ensemble, sont récoltés des légumes traditionnels de la région comme des courges, des salades, des carottes, des haricots, des tomates, des concombres, mais aussi des melons, des framboises, des fleurs et des plantes aromatiques… On y privilégie évidemment la culture naturelle, sans produit chimique, voire même la permaculture, très en vogue aujourd’hui, et dont les principes permettent parfois d’optimiser la production des parcelles. Nous recherchons d’ailleurs de nouveaux adhérents, surtout s’ils s’intéressent à la culture bio ou la permaculture.
Contact : 06 52 47 74 30