
Dernièrement sur l’esplanade de la gare ferroviaire de Meximieux-Pérouges, le petit marché de producteurs locaux s’appuyant sur la plateforme internet La Ruche Qui Dit Oui ! fêtait son tout premier anniversaire. L’occasion de faire le point avec sa responsable Céline Moreau, habitante de la commune. Interview.
Quel bilan tirez-vous de cette première année d’existence pour La Ruche de Meximieux ?
Très positif. Les producteurs sont contents, cela leur permet d’avoir un réseau complémentaire à ce qu’ils avaient auparavant. Je pense aussi que les clients sont contents de bien manger, de consommer local avec des produits faits, cueillis le matin même… Aujourd’hui, quasiment 1.000 membres réguliers ou occasionnels sont enregistrés à La Ruche et, en moyenne, une quarantaine de commandes sont effectuées chaque semaine.
Combien de producteurs adhèrent actuellement à votre franchise ?
Une trentaine, qui tourne d’une semaine sur l’autre. On essaye de varier les produits. Par exemple, pour la viande, on a le poulet cette semaine, on aura le bœuf la semaine suivante. Globalement, les producteurs rayonnent 30 kilomètres autour de Meximieux.
En dehors des cinq produits de base (fruits, légumes, viandes, pains, fromages/laitage, que peut-on trouver sur votre marché ?
Beaucoup de produits secondaires comme des biscuits artisanaux, du miel, de la confiture, de la pâte à tartiner, du thé, des épices, de la bière artisanale, du vin… Le client peut faire désormais toutes ses courses à La Ruche.
Comment expliquez-vous l’engouement des consommateurs pour les circuits courts ?
Les clients prennent conscience que leur alimentation est importante pour leur santé. Une bonne alimentation passe par des produits frais, locaux et de saison. En fait, c’est ce dont leur organisme a besoin. Je pense que c’est le critère principal. Et puis, peut-être la proximité avec les producteurs aussi, savoir auprès de qui, ils dépensent leur argent.
Justement, coûte-t-il plus cher de faire ses courses à La Ruche ou bien en grande surface ?
À qualité équivalente, c’est prix équivalent. À qualité supérieure par rapport aux supermarchés, c’est plus cher. Mais le rapport qualité/prix est bon puisqu’on est en circuit court.
Pour les clients ne pouvant pas se déplacer le jeudi soir à la gare, des points relais ont été mis en place. Combien de mini-ruches sont en service aujourd’hui ?
On en a quatre : Meximieux, Villieu-Loyes-Mollon, Saint-Maurice-de-Gourdans et Saint-Jean-de-Niost. Le but est d’essayer de couvrir le territoire afin de faciliter la vie des gens. Comme le magasin est ouvert qu’une heure et demi par semaine, on se doit de proposer des solutions alternatives comme la livraison à domicile.
Enfin, comptez-vous encore faire évoluer La Ruche meximiarde ?
Je réfléchis à l’ouverture d’une mini-ruche sur le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain (PIPA). Pourquoi pas ramener des paniers à la sortie des bureaux. C’est un peu le projet de la rentrée, il y a une demande et je vais essayer de le mettre en place en collaboration avec le PIPA. Sinon, toutes les semaines, il y a encore de nouveaux clients qui rejoignent La Ruche. Cela fait un an que l’on existe mais il y a des gens qui ne nous connaissent pas.
Renseignements au 07-82-84-75-75 ou sur le site www.laruchequiditoui.fr ; Inscription gratuite et sans engagement