Dominique Farlat est la nouvelle présidente du club de rugby d’Ambérieu, Ambérieu Bugey XV. Elle livre ses ambitions pour le club et ses équipes.
Dominique Farlat, le rugby, c’est une passion pour vous ?
Oui. J’ai commencé à suivre mon fils Franck quand il a commencé à jouer en 1976 à Ambérieu, avec le père Remond. Je suis toujours restée à Ambérieu même quand il jouait à Meximieux : je revenais faire la 3ème mi-temps ici.
Comment êtes-vous venue à prendre des fonctions au sein du club de rugby d’Ambérieu jusqu’à la présidence ?
On était toute une bande de copains avec Jacky (Jacques Ponsot, président précédent pendant 17 ans. N.D.L.R.). Il avait besoin de mains d’œuvre, on était là, ça s’est fait comme ça. C’est une passion en fin de compte. Puis il en a eu un peu assez, il va partir vers d’autres projets, il a donc voulu laisser sa place. Il m’a proposé de lui succéder et Jacky a été très persuasif car il avait déjà fait un plan pour sa succession. Il laisse un club financièrement sain et avait préparé le terrain en mettant des personnes clefs à des postes clefs. Le projet m’a convaincue. Les joueurs et les entraîneurs nous ont aussi suivis, sinon, on aurait laissé la place.
Quelles sont les ambitions de la nouvelle présidente pour l’école de rugby ?
L’école est entre de bonnes mains avec Jean-Yves Cognac, mais il faudrait un peu plus d’éducateurs même si on en a déjà beaucoup. Les mamans sont très impliquées, elles sont toujours là pour faire les sandwichs. Il nous faudrait un ou deux éducateurs mais ça va se résoudre car des joueurs se sont proposés pour passer la formation. Je souhaite que l’école continue de gagner et soit toujours représentative au niveau du département.
Pour les équipes jeunes ?…
On a une grosse équipe de juniors, les éducateurs et les responsables du sportif du club vont décider dans quel championnat ils vont les faire jouer. Pour les équipes plus jeunes, ils doivent continuer à avancer, à se former au rugby avec des éducateurs formés eux-mêmes ou en passe de le devenir car certains sont en cours de formation.
Pour l’équipe féminine créée la saison passée ?
Cette prochaine saison elles joueront pour la première fois en championnat. On attend la constitution des poules. On avait 28 filles au dernier entraînement, mais celles qui n’ont pas 18 ans ne pourront pas jouer en championnat. L’équipe féminine jouera au rugby à 10 et profitera du même traitement que les garçons. Leur entraîneur est Aurélie Anthouard. On a d’anciennes Violettes Bressanes avec nous, l’équipe avait fait forte impression quand elle avait joué son premier match à Ambérieu.
Et pour les seniors ?
On a recruté plus d’une vingtaine de personnes qui viennent de divers clubs, dont un d’Oyonnax. Pour les attirer, on est parti sur l’optique de les aider à trouver du boulot dans le coin, pour eux ou leur femme. On remboursera leurs frais de route comme font tous les clubs, mais ils ne seront pas rémunérés. On a un groupe d’une soixantaine de seniors, on fera deux belles équipes. Hervé Chaffardon et Jean-Yves Jacquier seront au coaching pour l’équipe 1, et Yoan Ponsot pour l’équipe B.
Quelles sont vos ambitions pour l’équipe première du club ?
Retourner en Fédérale 3 et jouer les phases finales. Je pense que ça devrait bien se passer avec les joueurs qui ont été recrutés et les joueurs cadres qui restent au club.
Et plus globalement pour le club ?
Je suis contente que les cadres ne soient pas partis, je suis contente du travail des entraîneurs, des sponsors et des gens qui nous soutiennent. La Ligue nous avait proposé d’organiser un match de Fédérale 1, en 8 jours l’organisation était prête et 35 bénévoles sont venus travailler le jour du match. C’était une grosse manifestation. On va faire des journées cohésion, des journées “club” en invitant les éducateurs, les joueurs, leurs parents. Je veux conserver l’esprit “famille” du club et le développer.
Photo : Dominique Farlat entourée des responsables du sportif du club : Jean-Yves Cognac, Franck Vautrin et Hervé Chaffardon, ancien champion de France avec le Stade Français et coach des seniors.