C’est sans doute avec le cœur serré que certains vont voir s’écrouler la chapelle de l’usine SOFILEC. En très mauvais état, elle ne sera pas restaurée.
Au fil du temps, là où se trouve actuellement l’usine Torns Sofilec, différentes activités se sont succédé. Tout a débuté en 1821, avec la mise en service d’un moulin à blé, qui sera remplacé par un moulin à papier, et une papeterie. Mais en 1863, le nouveau propriétaire fait démolir les bâtiments anciens pour agrandir l’usine. En 1870 cela devient une fabrique de soie dans un grand bâtiment à 2 étages. L’aventure durera jusqu’en 1885, date à laquelle la maison Escoffier rachète l’usine qui fabriquera alors des ornements d’église et des passementeries. En 1898, un “internat industriel” est adjoint à la fabrique et les qui œuvrent ici réclament la création d’un lieu de culte. Elles seront entendues, et la chapelle est construite en 1901.
L’usine livre alors ses produits dans le monde entier, et compte à ce moment 54 rouets de guimperie (instruments anciens à roue actionnés par une pédale ou une manivelle, et servant au filage).
Mais après la grande crise en 1933, Pierre Escoffier est contraint de fermer son usine. L’internat est définitivement supprimé et la chapelle de l’usine désaffectée. Les mobiliers et objets du culte sont dispersés. La paroisse de Vaux-en-Bugey...
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