Depuis début mars, Alexia Pittier a repris l’écurie de propriétaire du centre équestre de Saint-Maurice-de-Gourdans « La Combe du Bion » tenu par Chrystelle et Franck Berron. Parallèlement à son activité de pension équine, cette jeune femme de 26 ans participe à des compétitions internationales de para-dressage avec l’équipe de France. Elle a notamment dans le viseur les Jeux Paralympiques 2024 de Paris. Rencontre.
Titulaire du BPJEPS Equitation, Alexia Pittier est passionnée par les chevaux depuis son plus jeune âge. Avant de reprendre, le 1er mars dernier, la partie propriétaire de La Combe du Bion située chemin du Bois Dalphin, elle était monitrice dans une écurie de Haute-Savoie. “Je cherchais une structure pour me mettre à mon compte. Ici, le site est extraordinaire avec de belles surfaces de travail. On a la chance de disposer de belles installations avec des paddocks, un manège, deux carrières et un tapis roulant” confie l’intéressée dont la priorité est “le bien-être des chevaux” et “de permettre aux cavaliers de poursuive leurs objectifs, que ce soit, pour du loisirs ou de la compétition”. Concrètement, Alexia accueille les chevaux en pension. Pour cela, elle a en charge la gestion des 24 boxes du centre équestre saint-mauriot. Elle propose de coacher les cavaliers et de les accompagner dans le travail de leurs chevaux. Par ailleurs, elle vend aussi des chevaux. Parfaitement intégrée à son nouvel environnement, elle entend plus tard donner des cours aux pensionnaires qui disposent de leurs propres chevaux.
A côté de son job quotidien dédié au bien-être et au travail des chevaux, Alexia est une cavalière internationale de para-dressage, évoluant également sur le circuit CSO et dressage en valide. Après avoir participé à des concours de saut d’obstacles, cette Suissesse de naissance dispute le circuit européen des compétitions de para-dressage. Avec Fürsti, son cheval de compétition, elle vient début avril de terminer troisième du concours de Deauville en Normandie, unique épreuve internationale de para-dressage organisée en France. D’ici l’été, elle compte participer à des concours en Allemagne et en Italie. “Le dressage est une discipline qui demande beaucoup de patience et de rigueur. Il faut muscler les chevaux car ce sont de vrais athlètes” explique celle qui a terminé troisième des championnats de France 2018 de para-dressage à Saint-Lô. Pour les non-initiés, le dressage peut être assimilé à une chorégraphie équestre avec des figures imposées. “Avec mon cheval, on vise les Jeux Paralympiques de 2024 à Paris, ce serait un vrai challenge d’y participer ! C’est pour cela que j’ai pris un cheval assez jeune (8 ans)” conclut la championne handisport, membre de l’équipe de France de para-dressage.