Ils sont originaires de Bretagne, ont passé ensemble leurs examens à l’école hôtelière d’Avignon, ont travaillé pendant plusieurs années aux Antilles, à Saint-Barthélemy. Sophie et Benoît Kermagoret viennent de reprendre le restaurant Le Rempart de Saint-Sorlin où leur passage dans les îles se retrouve dans leurs assiettes.
Voilà depuis longtemps que Sophie et Benoît Kermagoret, sœur et frère dans la vie, avaient l’idée de travailler ensemble. Depuis qu’ils se sont formés en même temps à l’école hôtelière d’Avignon, voici 20 ans.
Durant leur carrière, Sophie a notamment passé 17 ans dans la restauration à Saint-Barthélémy où Benoît l’avait ensuite rejointe pendant 7 ans, après un passage dans des restaurants du sud de la France. De retour en Métropole, Benoît a travaillé dans divers établissements puis a commencé à prospecter dans le secteur de la plaine de l’Ain pour monter son affaire avec sa sœur. Puis un beau soir de 8 décembre et de fête des Lumières, il a découvert le village de Saint-Sorlin et son bar-restaurant, Le Rempart, dont l’ancien patron souhaitait passer la main. Un rapide aller-retour entre France et Antilles et Sophie est tombée sous le charme des vieilles pierres du village. Leur décision était prise, puis après un an de préparation, les voici nouveaux gérants du Rempart qui a rouvert ce mardi 2 avril dernier.
La salle du restaurant a été mise à leur goût, mais ces grands fans de cinéma réservent quelques surprises à leur client au niveau de la déco. Le travail est bien partagé avec Sophie au service et Benoît aux fourneaux pour concocter une cuisine du style bar-brasserie classique, mais inspirée de leurs voyages et de leurs découvertes culinaires. La carte du soir d’où les menus tirent leurs plats (24 et 30e) mélange du traditionnel avec un filet de bœuf souce poivre, bleu ou morilles, et des plats plus exotiques tel le tonkatzu de secreto ibérique sauce autour de la pomme. La carte des desserts est à l’avenant avec coco et baba au rhum des îles, notamment, et à midi, le restaurant propose une formule complète en menu du jour (14e), un plat du jour (9,90e) mais aussi quelques suggestions que le chef puisera dans son inspiration du moment. Pour se fournir, Benoît travaille avec un maraîcher de Rignieu-le-Désert pour les légumes et avec Beauvallet d’Ambérieu pour les viandes. Mais il est toujours en cours de recherches de producteurs pour utiliser le maximum de produits locaux.
De nouveaux restaurateurs et une nouvelle cuisine qui sont à découvrir du mardi au samedi, midi et soir. Le dimanche, seul le bar est ouvert.