Avec déjà de jeunes athlètes qui font sa fierté dans les championnats régionaux et nationaux amateurs, le club de boxe compte désormais, et pour la première fois dans ses rangs, un boxeur pro en la personne de Samuel Murard.
Fondé en 2000 par Raymond Miossec, aujourd’hui âgé de 80 ans, le club de boxe de Montluel, désormais mené par son président Bernard Lemaire et ses entraineurs le champion du monde WBC 1998 Hacine Cherifi, Stéphan Attalah-Gabriele, Cédric Knepper et Mohamed Bouziane, ne finit pas de grimper. En nombre d’adhérents déjà. Avec cent trente inscrits de 8 à 55 ans à la salle de la Route de Jons contre cent-seize l’année précédente, la saison 2018-2019 est marquée également par une crue sur le versant féminin. Une trentaine de femmes et jeunes filles (dont la moitié en aéroboxe, section ouverte il y a deux ans) portent aujourd’hui les gants au MBC alors qu’il y a quelques années, on n’en comptait qu’une : Lélia Cherifi, fille d’Hacine.
Côté compétition, le club va surtout, pour la première fois de son histoire, faire un premier pas cette année dans la catégorie profesionnelle grâce à Samuel Murard. Le jeune homme, qui a démarré au club à l’âge de 11 ans, est déjà fort d’un beau palmarès en amateur avec ces deux dernières années des titres de champion interrégional et du lyonnais. “On l’a vu grimper, progresser” racontent président et entraîneurs du club. Après être allé deux fois jusqu’en demi-finale du championnat de France (battu les deux fois par le champion de France lui-même), ils ont fait la demande pour le faire monter en pro. Samuel fera son premier combat professionnel le 20 avril à Puy-en-Velay.
En amateur, pour s’illustrer en championnat de France, le club compte encore sur d’autres boxeurs, même si pour ses principaux compétiteurs, la saison est plus ou moins terminée et il s’agit désormais de se préparer pour l’année prochaine. C’est le cas de Lilia Cherifi qui, pour sa deuxième année en senior, s’est trouvée encore arrêtée en quart de finale. En junior, Naïm Aoun est, lui, allé disputer les huitièmes de finale à Lille le 8 mars mais est revenu avec une défaite.
L’avenir du club, c’est aussi son déménagement en 2020, “attendu avec impatience”, dans le futur complexe sportif du Cap & CO, lieu qui s’est bâti en concertation avec les clubs qui s’y installeront, afin qu’il soit le plus adapté à leurs besoins. F.D.