L’ancienne cure de Proulieu a été réhabilitée en logement social par la SEMCODA. A présent, la commune compte 633 logements sociaux et respecte la législation en vigueur actuellement.
Les travaux de transformation de l’ancienne cure en logement social ont été inaugurés à Proulieu. Un projet de 800.000e réalisé par la SEMCODA et financé avec des participations de l’Etat et du conseil départemental pour créer de nouveaux logements accessibles aux foyers à revenus modestes dans ce hameau de Lagnieu, et aussi pour donner une seconde vie à un patrimoine ancien vide depuis quelques années.
La cure de Proulieu a été construite en 1886 pour un prix de 11.165,28 Francs de l’époque, sous le mandant du maire de Proulieu, Joseph Dassin, pour fournir un logement au curé de ce qui était alors encore une commune à part entière. La cure a rempli sa fonction jusqu’à ce qu’elle soit ensuite louée à une famille du hameau, tout en conservant une partie du rez-de-chaussée à disposition de la paroisse pour l’enseignement du catéchisme et pour des activités culturelles. Mais depuis le décès de la dernière locataire, le bâtiment s’est retrouvé vide, incitant la commune à lui redonner une seconde vie.
Mission a ainsi été confiée à la SEMCODA de réhabiliter l’ancienne cure en logements sociaux. Ce qui a été chose faite l’année dernière avec l’aménagement de deux T3 dans le bâtiment existant et avec la construction d’un nouveau bâtiment dans le jardin pour ajouter deux T2 et un T3, avec également création de places de stationnement.
Tous ces nouveaux logements sont déjà occupés. A ce jour avec ces dernières créations, Lagnieu compte 633 logements sociaux sur son territoire. Elle est dans les clous de la loi SRU qui préconise 20% de logements sociaux. Mais quand la communauté de communes de la Plaine de l’Ain passera à 50.000 habitants en incluant une ville de 15.000 habitants (Ambérieu arrive peu à peu à ce chiffre), la commune devra compter 25 % de logements sociaux.
Pour Proulieu, il s’agit des premiers logements de ce type qui sortent de terre au hameau.
D. Cambet