Le grand jour approche pour la course de côte de Bettant !

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La 14ème édition de la montée historique de voitures anciennes et la 43ème édition de la course de côte de Bettant auront lieu les 4 et 5 août. Deux manifestations emblématiques du canton d’Ambérieu organisées par l’écurie Luisandre, dont Dorian Petit est le président depuis 2015. Rencontre.

Dorian Petit, la course de côte de Bettant c’est une longue histoire. Vous pouvez nous en parler ?
L’écurie Luisandre a été créée au début des années 70 par quelques passionnés, dont mon père, qui en a été le président de nombreuses années. L’écurie a mis en place deux épreuves dans l’Ain, la course de Boyeux St Jérôme, et celle de Bettant. Puis nous avons arrêté quelque temps, et on a repris le flambeau début 2000.
Combien de catégories de véhicules participent à l’épreuve de Bettant les 4 et 5 août prochains ?
Il y a 7 catégories. Cela va de la monoplace à la voiture GT en passant par la “barquette”. Toutes les voitures sont homologuées pour la compétition, et la course de Bettant compte pour la Coupe de France de la montagne. Nous sommes l’avant-dernière manche de la saison, donc les pilotes viennent ici chercher des points pour être qualifiés.
Les voitures évoluent, le règlement évolue, comment gérez-vous tout cela au fil du temps ?
En fait, c’est plus au pilote à gérer ces évolutions, nous notre rôle c’est plutôt de préparer le terrain, et de s’assurer que tous, pilotes et spectateurs soient en sécurité. Mais c’est vrai que les voitures évoluent très vite, les homologations changent d’année en année, et les pilotes doivent trouver des budgets conséquents. ça devient compliqué…
Quelles sont les principales contraintes pour organiser ce type d’événement ?
En fait c’est plus un cahier des charges, nous avons le problème de la piste pour les concurrents, et du public qu’il faut protéger. Il faut également gérer l’arrivée du public qui peut circuler dans le parc fermé, entre les véhicules, rencontrer des pilotes. Il nous faut prévoir des rondes, des véhicules de secours, mais nous le savons, donc on prévoit. Toutefois le gros problème, est que nous sommes tous des bénévoles, et que nous avons du mal à dégager du temps suffisant. C’est malheureusement le cas dans toutes les associations.
Combien de personnes travaillent sur la course ?
Entre les bénévoles de l’écurie, les commissaires de piste, le directeur de course, le directeur sportif, le chronométrage, la sécurité, il doit y avoir une centaine de personnes, qui font un boulot formidable.
Y aura-t-il des nouveautés cette année ?
Effectivement, il y aura une petite nouveauté, puisque le samedi nous allons arrêter un peu plus tôt la montée historique, et permettre aux pilotes de faire deux montées d’essais libres supplémentaires.
La course, c’est aussi chaque année un rendez-vous avec un nombreux public. Comment expliquez-vous ce succès ?
Il y a plusieurs choses qui expliquent cela. Déjà, nous sommes dans une région qui aime le sport auto, et nous avons la chance d’avoir plusieurs pilotes qui résident dans l’Ain. Mais c’est aussi le résultat du travail accompli depuis quelques années, nous avons élargi les zones spectateurs, sécurisé la montée, et comme les spectateurs sont en hauteur, ils restent près de la piste. D’ailleurs pour la 40ème édition, nous avions réalisé plus de 4000 entrées ! ça fait plaisir.

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