Une histoire d’auto..

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Les amateurs de voitures anciennes avaient de quoi faire ce week-end au village, avec la concentration organisée par le Club Bleu R16 Rhône-Alpes. De belles pièces de collections étaient présentées et montraient également l’évolution des constructeurs et de l’automobile au fil des ans.

Dimanche au stade Janin, le club Bleu R16 Rhône-Alpes organisait une fois encore une concentration de voitures collection. Un genre d’animation assez fréquent en Bugey qui attire beaucoup de public, ce qui montre l’intérêt de la population pour les voitures anciennes.
Des modèles de tous âges, styles et pays d’origine étaient présentés à Saint-Sorlin, le lendemain, d’ailleurs, d’une autre concentration de véhicules anciens organisée à Ambutrix par le club BBDDeuch’, avec uniquement des Citroën 2CV. Mais l’intérêt de ce genre de concentration n’est pas seulement de faire découvrir au public des voitures qui ne sont plus fabriquées ou très rarement en circulation, ce sont aussi des pages de l’histoire des constructeurs que l’on peut feuilleter, de petites histoires qui composent la grande histoire de l’automobile et son évolution.
Au stade Janin, plusieurs modèles de la marque Renault étaient exposés, dont évidement des Renault 16 des membres du club de Saint-Sorlin et d’ailleurs. Non loin d’une 4CV et d’une Renault 5, les “voitures du peuple” de la marque, se trouvait également une Renault Monastella de 1931, la marque de luxe de Renault à cette époque. Une belle décapotable avec une carrosserie en métal sortie de Billancourt montée sur une structure de bois, pour une voiture d’une puissance de 33 chevaux. Le confort était de mise dans cette conduite à droite luxueuse, avec une sellerie tout cuir et deux petits sièges à l’arrière placés sur les côtés pour permettre aux passagers de discuter l’un en face de l’autre. Un véhicule fait pour montrer sa réussite et taillée pour une conduite confortable.
Autre genre, autre époque et autre utilisation avec cette Renault Alpine A310 de 1984, munie d’un V6 sous le capot de 205 chevaux. Une voiture taillée pour la course, où, si les sièges baquet sont toujours en cuir, ils laissent néanmoins peu de place à la banquette arrière. La grosse différence avec sa grand-mère se situe également au niveau du tableau de bord, ou une belle part a été laissée à l’électronique, ainsi qu’au niveau de la carrosserie avec la mise en œuvre de polyester pour alléger le bolide. Un engin que les amateurs ont d’ailleurs pu entendre vrombir lors de la course de côte de Bettant de 2016.
Deux voitures d’un même constructeur, deux voitures totalement différentes qui montraient donc l’évolution des techniques au fil des ans.
Un petit tour dans l’histoire de l’automobile qu’offrait cette concentration de véhicules anciens qui était comme un musée à ciel ouvert, mais avec des pièces d’exposition toujours vivantes, pour ainsi dire… jusqu’à l’épuisement complet des réserves de pétrole.

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