Le quartier gare va connaître l’arrivée de nouveaux spécialistes de santé pour répondre au besoin des habitants de ce quartier. Des installations en lien avec la Politique de la ville dont l’un des projets consiste à créer une maison de santé pluridisciplinaire qui réunirait différentes spécialités en médecine.
En attendant que tous les feux soient au vert pour construire cette maison de santé pluridisciplinaire, la place Sémard, dans l’objectif de rassembler plusieurs spécialités en gare, la Politique de la ville avait pu démarrer son projet de développement de l’offre de santé pur le quartier en accueillant un premier médecin l’année dernière, en janvier, dans des locaux avenue Salengro. A l’époque de cette ouverture, le maire d’Ambérieu, Daniel Fabre, avait effectivement parlé d’une solution intermédiaire. “Ce n’est pas la finalité de l’opération. Il faut une offre pluridisciplinaire dans le quartier” avait-il alors déclaré en évoquant le projet de maison de santé pluridisciplinaire dont la construction est envisagée dans le cadre du réaménagement de la place Sémard, avec pour objectif l’accueil d’un second médecin et d’autres spécialités selon les besoins qui avaient été recensés.
Depuis l’année dernière, deux infirmières et un ostéopathe se sont installés dans un nouveau bâtiment avenue Sarrail, et un second médecin va prendre place dans le cabinet de la rue Salengro. Une bonne chose pour compléter le projet de la Politique de la ville, qui, en accompagnant et en conseillant seulement les praticiens qui envisagent de s’installer à Ambérieu pour ne pas être accusé de favoritisme, poursuit ses démarches pour compléter l’offre médicale en gare. Ainsi des contacts ont été pris avec une orthophoniste qui cherchait à s’installer dans la cité ambarroise. L’affaire semble en bonne voie puisqu’elle devrait ouvrir son cabinet dans un local déjà occupé par deux praticiens, rue Salengro, en août prochain.
La Politique de la ville et son chargé de mission, Mathieu Robin, continuent d’user leur bâton de pèlerin pour étoffer l’offre de santé en gare, non sans difficultés dans un contexte de désertification médicale dans les campagnes où les jeunes médecins rebutent à s’installer, surtout en étant seul sur le territoire. Trouver un dentiste pour la gare, par exemple, ne semble pas chose aisée. Des dentistes sont venus visiter un ancien cabinet médical de la gare, mais ne l’ont pas trouvé à leur goût car trop petit pour accueillir plusieurs professionnels, mais aussi toutes les installations nécessaires et les moyens de protection contre les rayonnements. “Le cabinet fait dans les 90m2 et les dentistes ont besoin de 200m2” expliquait Mathieu Robin. “On constate d’ailleurs qu’il y a de moins en moins de dentistes dans les hyper-centres. La tendance est de faire un gros cabinet dentaire en périphérie”.
Kinésithérapeute, infirmier, dentiste, orthophoniste et pédiatre sont aussi attendus, et espérés, dans ce projet de maison de santé pluridisciplinaire qui se fera sous maîtrise d’ouvrage de la commune. Quand ? Cela reste à savoir.
Erratum : dans notre première version de cet article, une erreur s’était glissée : ce n’est pas une nouvelle ostéopathe qui s’apprête à s’installer rue Salengro, mais une orthophoniste. L’article a été modifié. Avec nos excuses.
