Un mois de retard au moins pour pouvoir utiliser l’IRM

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L’IRM qui doit être installée dans l’hôpital privé d’Ambérieu a un peu de retard. Son entrée en fonction prévue pour septembre devrait se faire plutôt en octobre, ce qu’espèrent les radiologues qui ont porté ce projet de nouvel équipement de santé pour un territoire qui va bien au-delà d’Ambérieu.

 

Prévue pour entrer en fonction en septembre, l’Imagerie par Résonance Médicale qui va venir équiper l’hôpital privé aura un peu de retard. A l’heure actuelle la direction de l’hôpital travaille toujours avec un architecte sur les plans d’aménagement, qui, au départ, prévoyaient la construction d’un nouveau bâtiment pour loger tout le service de radiologie. Mais finalement, la place est suffisante dans les locaux existants. Le permis d’aménager devrait être déposé prochainement, après cela, les travaux pourront commencer pour préparer les locaux et déplacer le scanner qui est déjà utilisé à l’hôpital par les radiologues d’Ambérieu et de Meximieux. Ensuite, une ouverture déjà existante pour le scanner devra être agrandie pour faire entrer l’IRM et ses équipements connexes.
Ce projet d’IRM a été porté par les radiologues d’Ambérieu et de Meximieux qui vont investir 1 million d’euros environ dans cet équipement, sans aucune subvention. Un projet qui avait commencé à naître dans les esprits de ces praticiens depuis l’ouverture de la nouvelle clinique en 2002, devenue hôpital privé en 2015 avec son rachat par le groupe C2S. Et après trois refus de l’Agence régionale de santé sur ces 9 dernières années, ils avaient finalement obtenu l’accord l’année dernière pour mettre en œuvre cet équipement.
L’IRM représentera un vrai plus pour le territoire. Le docteur Laurent Klinger, l’un des radiologues d’Ambérieu qui a porté ce projet, estime qu’entre 4.500 et 6.000 examens seront réalisés chaque année par cet équipement. Le scanner est déjà utilisé pour sa part 12.000 fois par an environ. A l’heure actuelle, la patientèle du bassin de santé ambarrois s’étend sur toute la moitié sud du département et sur le nord Isère, soit dans les 80.000 personnes environs qui doivent se rendre à Lyon, à Bourg ou à Mâcon pour une IRM. Bien sûr, pour l’hôpital aussi ce nouvel équipement sera un réel plus. En l’installant dans les locaux existants à côté du scanner, l’établissement de santé ambarrois proposera une offre complète en radiologie, située proche des urgences et des services de soins, ce qui sera plus pratique pour gérer le flux des patients.
Le dossier accuse un peu de retard, mais Laurent Klinger espère que néanmoins tout fonctionnera au mieux début octobre. Au départ, l’IRM sera utilisée par 6 radiologues qui utilisent déjà le scanner et les équipements de radiologie conventionnelle. Un nombre qui sera porté à 10 radiologues en janvier afin de remplacer des départs en retraite et de répondre à une attente forte.

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