Les Ch’tis d’l’Ain toujours actifs derrière leur président Dominique Diévart

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Président de l’association des Ch’tis d’l’Ain depuis 6 ans, Dominique Diévart évoque le fonctionnement de celle-ci, le prochain voyage des adhérents et leur célèbre mascotte. Interview

 

Dominique, pouvez-vous, vous présenter en quelques mots ?
Originaire du Nord, je me suis installé à St Denis voici 30 ans. Chargé d’affaires en électronique chez EDF, je suis désormais retraité et consacre beaucoup de mon temps dans les associations. Outre la pêche, la photo, la généalogie, les jeux et voyages, j’ai en charge l’association des Ch’tis d’l’Ain.
Depuis combien de temps êtes-vous président ?
Quand l’association s’est créée en 2007, j’ai intégré le groupe en tant que secrétaire. Quelques mois plus tard, je devenais trésorier puis le président de l’époque étant très occupé par son nouveau travail, j’ai repris la succession à la tête des Ch’tis voici 6 ans.
Rappelez-nous pourquoi cette association a été créée, comment elle fonctionne et qui peut la rejoindre ?
Cette association a été créée par des Ch’tis installés dans l’Ain soucieux de faire connaître notre plat pays aux Bugistes ainsi que nos diverses traditions.
À ce jour, nous sommes une petite trentaine d’adhérents, certains de St-Denis, d’autres d’Ambérieu et quelques-uns d’un peu plus loin. Notre association est ouverte à tous. Nous sommes un groupe très convivial
Nous nous rassemblons le 1er jeudi de chaque mois (sauf en juillet et août) et nous passons d’agréables moments autour de la table. Chaque fois, nous proposons des spécialités du Nord et parfois nous retenons un thème différent, comme le Beaujolais nouveau par exemple.
L’association est-elle impliquée dans l’organisation de manifestations ?
Autrefois, nous organisions “La ducasse”, une fête de village, mais la moyenne d’âge de nos adhérents augmente sensiblement et il était difficile de rassembler les habitants autour de notre fête. Nous avons donc malheureusement dû stopper avec regret
On parle aussi beaucoup ici de la légende de Denis Ch’mineu. Pouvez-vous nous en dire plus sur lui ?
Nous avons, en effet, créé notre géant, Denis Ch’mineu (Denis le mineur), un beau bébé de plus de 4 mètres entièrement fabriqué par nos soins. Chaque village dans le Nord a son géant. Cette tradition vient du temps où le Nord était sous domination espagnole. Afin de refouler les ennemis, les soldats installaient alors des géants faits d’osier et de tissus qui effrayaient le clan d’en face. C’est une tradition gardée par les Ch’tis. Mais notre géant ne servant plus a été offert au musée de la mine à La Mûre (38).
Nous avons aussi fabriqué une baraque à frites et nous avons notre propre bière : la Chétamie. C’est un brasseur du Pas de Calais qui la brasse et nous l’expédie.
De nouveaux projets ?
Comme chaque année depuis 5 ans nous organiserons avec “les amis du p’tit Quinquin”, nos homologues d’Aix-les-Bains un voyage en septembre. Cette année, ce sera l’Ariège et Andorre.

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