À St-Vulbas, il y a déjà plus d’une décennie que la vidéosurveillance a fait son apparition. Les habitants sont habitués et rares sont les voix qui se sont élevées contre ce principe. La municipalité a d’ailleurs entrepris de renforcer ses dispositifs.
Lors des vœux de la municipalité en janvier dernier, le maire Marcel Jacquin avait félicité plus particulièrement les jeunes et leurs parents, car très peu d’incivilités étaient dénombrées et “la jeunesse de St-Vulbas était respectueuse”. Il est vrai que le village est bien surveillé et il avait également annoncé ce jour-là, la mise en place programmée de nouvelles caméras de surveillance sur la voirie et devant certains bâtiments ouverts au public, ajoutant que les plus anciennes seraient également progressivement remplacées.
Il y a quelques jours, une équipe de techniciens spécialisés a entrepris d’effectuer les travaux d’installation. Parmi les nouvelles caméras on peut citer celles situées au croisement de la rue Claires fontaines et du chemin du Grand Champs, et à l’aplomb de la rue du Port, une autre est aussi placée sur la façade d’une maison en face de la rue du Lavoir, et une autre encore sur l’esplanade de la rotonde.
St-Vulbas est incontestablement aujourd’hui l’un des villages les plus surveillés de notre territoire. Il convient cependant de rappeler que la transmission et l’enregistrement d’images sur la voie publique est mise en œuvre par les autorités publiques compétentes (préfet, maire,…), mais que les caméras ne peuvent en aucun cas visualiser l’intérieur des immeubles d’habitation ni, de façon spécifique, celles de leurs entrées. Ces dispositifs peuvent aussi parfois servir à constater des infractions aux règles de circulation, réguler les flux de transport.
Lorsque des systèmes de vidéo protection sont mis en place comme à St-Vulbas, le dispositif doit tout d’abord être autorisé par le préfet. Une autorisation valable pour 5 ans et renouvelable.
Selon la réglementation en vigueur toutes les personnes susceptibles d’être filmées doivent être informées de façon lisible par un panneau comportant un pictogramme représentant une caméra de l’existence du système de vidéo. Ce panneau doit également indiquer l’identité du responsable et les modalités concrètes d’exercice du droit d’accès aux enregistrements visuels les concernant. Ces panneaux ou pancartes doivent être affichés en permanence dans tous les lieux concernés (le plus souvent à l’entrée des communes) et doivent être compréhensibles pour tout public. Enfin, à l’instar des données personnelles en matière informatique, la conservation des images ne doit excéder une durée d’1 mois.