Après le départ en retraite du buraliste M Anchise, Liliane Ibanez, l’épicière a pris la relève et assure maintenant la vente de tabac et de presse et très prochainement elle s’occupera du service de la Poste. Nous l’avons rencontrée dans son magasin réaménagé.
Liliane Ibanez, que pouvez-vous nous dire de votre parcours ?
Il y a 20 ans maintenant que j’habite à Vaux-Fevroux, dans la maison de mes parents.
J’ai toujours été dans le commerce. Me retrouvant au chômage, j’ai eu envie de créer ma propre boutique. Ayant beaucoup de vêtements de ma fille, je voulais initialement ouvrir une boutique de vêtements d’occasion pour enfants, mais je n’ai pas trouvé de local satisfaisant. Un jour, une amie m’a signalé que l’épicerie de Vaux était fermée depuis 3 ans. Je me suis renseignée, et avec l’aide de la commune qui a racheté le fonds de commerce, je me suis lancée malgré les avis négatifs autour de moi.
Maintenant, depuis 8 ans, je tiens l’épicerie du village, petit à petit je me suis fait une petite clientèle fidèle, au début je servais le café que les clients buvaient en discutant et en feuilletant le journal. Puis j’ai obtenu une licence pour vendre des boissons alcoolisées et agrandi la boutique avec un bar et quelques tables.
Lorsque M. Anchise m’a annoncé qu’il voulait fermer le bureau de tabac, je me suis dit que je risquais de perdre des clients. Je me suis organisée pour reprendre le travail de buraliste et j’ai racheté le fonds de commerce de l’épicerie à la commune.
Quelles transformations avez-vous réalisé dans votre boutique pour accueillir la vente de tabac et de presse ?
Il a fallu, bien sûr, prévoir, une plus grande sécurisation du lieu : des grilles aux fenêtres et aux portes, des alarmes et des caméras vidéos. Pour le reste, j’ai simplement modifié les différents présentoirs et étagères.
En résumé quels services proposez-vous aux Vauxois ?
Je continue l’épicerie avec des produits locaux, notamment en fromages et légumes et des produits de base, surtout en dépannage. J’ai aussi un dépôt de pain.
J’assure le travail de buraliste, je pourrai bientôt enregistrer les jeux après l’installation d’une ligne spéciale. J’ai aussi un coin presse qui évoluera en fonction des demandes des clients, et le bar continue de fonctionner.
Dès que j’aurai pu faire ma formation je m’occuperai également du service postal.
Le magasin et le bar sont ouverts tous les jours sauf le lundi.
Depuis l’ouverture de la vente des produits tabac-presse, avez-vous plus de clients ? Et avez-vous d’ores et déjà pensé à d’autres projets ?
C’est encore un peu tôt pour m’en rendre compte .
Lorsque tout sera bien mis en place, je ferai une inauguration officielle. Ces changements ont multiplié ma charge de travail et mon futur projet sera d’embaucher une personne à mi-temps pour m’aider.